Baumbach à l'art de raconter des histoires simples simplement, en laissant tout le travail à ses acteurs. Et ceux-ci, heureusement, font mieux leur travail que lui, qui accumule les clichés, les facilités, les déjà-vus. Dans ce film de divorce, qui flirte presque parfois avec le film de prétoire, perce quelques moments de grâce, fugaces, mais essentiels, qui parviennent, l'espace d'un échange, à capter au-delà de ce qu'incarnent les acteurs. Un scène de dispute violente. Driver qui chante. Quelques larmes des uns et des autres... Dans ce cinéma du réel, Baumbach parvient par moment à nous emporter. A la manière du cinéma de Cassavetes - bien plus qu'à celui d'Allen auquel on le compare souvent -, il y a dans quelques instants, ces moments de vérité, comme d'une improvisation réussie. On les guette !
Créée
le 16 déc. 2019
Critique lue 2.7K fois
21 j'aime
D'autres avis sur Marriage Story
Si l'on considère le pourcentage de plus en plus élevé de gens qui sont passés par (au moins) un divorce, on peut raisonnablement se demander pourquoi le cinéma n'a pas encore traité "correctement"...
Par
le 16 déc. 2019
154 j'aime
4
Le couple. Son déchirement. Sa disparition. Son effacement. Marriage Story, avec son écriture, sa fine réalisation et son duo magistral (Scarlett Johansson et Adam Driver), nous dévoile avec un réel...
Par
le 12 déc. 2019
67 j'aime
Franchement je n'en attendais rien du Baumbach 2019, parce que clairement celui sorti sur Netflix en 2017 c'était déjà sacrément pas terrible et puis s'il a pu faire deux ou trois films sympathiques...
Par
le 9 déc. 2019
56 j'aime
6
Du même critique
D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...
le 12 mars 2024
34 j'aime
Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...
le 29 août 2017
31 j'aime
14
Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...
le 1 déc. 2019
24 j'aime
2
