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Sad love in New-York
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le 23 sept. 2017
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Woody,arrête de causer! Tes plans suffisent.
Manhattan et Annie Hall sont considérés comme des must de Woody Allen car ils sont des instantanés de cette fin des années 70 et rappellent aux sexagénaires et aux quinquagénaires l'âge d'or de leurs jeunesses. Mais que ces films sont bavards pour ne rien dire! Manhattan, sans ce déluge de paroles vaines, réussit pourtant à marquer par ses plans de la Grande Pomme (la pluie à Central Park est un des plus beaux) et nous font heureusement oublier la vie de l'ultra-névrosé d' Isaac déchiré entre la maîtresse de son meilleur ami et une adolescente. L'adéquation entre l'histoire et ses plans, Woody la paufinera dans les années 90-2000 avec des merveilles comme Match Point ou tout le monde dit I love you.
Le cinéma des années 70 de Woody Allen pourrait se résumer par Woody, arrête de causer, tes plans suffisent. Fort d'une riche expérience de mise en scène avec le stand-up, le réalisateur n'avait pas gommé son envie de meubler avec les mots et ne se rendait pas encore compte qu'il saoulait parfois. Manhattan est le témoin de cette période, celle d'un apprenti réalisateur qui se cherchait avant de trouver le bon dosage dialogues/plans sur ses films.
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Créée
le 10 oct. 2016
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