Film creux, film inepte Mandy n'est rien de plus qu'un enchaînement de plans ultra-stylisés s'étalant sur 120 minutes de métrage. Panos Cosmatos remplit du vide à coups d'enjeux usés jusqu'à la corde ( le rape and revenge n'est décidément plus une nouveauté, depuis le chef d'oeuvre Le Vieux Fusil sorti au beau milieu des années 70 ), plombés par une bande-son permanente et résolument lassante doublée d'une photographie violacée proprement crasse.


Nicolas Cage est comme souvent - depuis plus de 20 ans en tous cas, excepté dans quelques belles raretés telles que le récent Color Out of Space de Richard Stanley - complètement à côté de la plaque dans le rôle du mari meurtri et revanchard sombrant dans la folie, et patati et patata... Aucun travail d'écriture un tant soit peu décent ( dialogues inexistants, personnages sans chair contrebalancés par une surenchère d'effets gores, etc...), canevas narratif d'une cruelle indigence, quelques rares éclats certes au début du film ( le fameux Starless de King Crimson inaugurant le programme, grillage de cartouche par excellence...) mais rapidement rattrapés par la faiblesse des moyens paresseusement développés par Cosmatos par la suite. Franchement mauvais.

stebbins
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le 9 févr. 2021

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