En fait, il a perdu son slip rouge
En bousclant un peu la mythologie du super encapé et en s’attardant un peu sur ses origine kryptoniennes, il y avait matière à proposer quelque chose d’original : mais Mr Snyder se contente de piocher à droite à gauche des éléments visuels qui ont déjà fait leur preuves (le film revisite les univers de Giger, de Star Wars, d’Avatar et de plein d’autres). Pour l’originalité, on repassera car Zack Snyder ne créé pas, il recyle, il met en image.
Le scénario tient sur un poil de cul, il s’en fout le Zack, c’est pas son problème ! On y trouve pas mal d’incohérences et de trucs pas réalistes ? Mais arrêtez de le faire chier : à partir du moment où vous matez l’histoire d’un alien venu sur terre en slip rouge pour protégére la terre, vous pouvez pas lui en vouloir ! En plus, il a bien dû galérer à truffer son film de comparaisons très subtiles entre son Superman et LE Jésus donc on va pas lui prendre la tête sinon il va nous recoller Robin dans le prochain Superman Vs Batman (ou l’inverse).
Ce qui est marrant, c’est que malgré tous ses défauts, Man of Steel se laisse carrément regarder car Zack Snyder nous offre à l’écran le Superman que l’on attendait tous : un demi-Dieu dont la sérénité trahit la conscience de ses capacités, que l’on devine quasi-infinies. Superman est au dessus de tous les super-héros et les scènes d’actions spectaculaires (et pourtant on en a déjà vues plein ces dernières années) ainsi que son interprète (Henri Cavill est parfait dans le rôle) lui rendent justice.
Et Man of Steel réussit le paradoxe d’être un film pas très réussi mais pourtant jouissif.