Man of Steel par Orian Gissler
La planète Krypton fait face à une destruction imminente due à son noyau devenu instable. Le conseil est sous la menace du Général Zod et de ses sbires. Un scientifique du nom de Jor-El et sa femme Lara prennent la douloureuse décision d'envoyer leur fils Kal-El à travers l'espace afin de préserver leur race. Alors que les autres Kryptoniens sont conçus via des manipulations génétiques, Kal-El est un enfant né de manière naturelle, ce qui rend son existence illégale3. Jor-El est assassiné par Zod. Pour son geste, le Général et ses partisans sont envoyés dans la Zone Fantôme, mais parviennent à s'échapper lorsque Krypton explose. La navette de Kal-El contenant un codex génétique arrive sur Terre et atterrit à Smallville, petite bourgade du Kansas. Jonathan et Martha Kent, un couple de fermiers, recueillent l'enfant et l'élèvent comme leur propre fils en le prénommant Clark.
En grandissant, le jeune garçon fragile se découvre des pouvoirs surhumains et, avec le soutien de Martha, apprend peu à peu à les perfectionner. Alors adolescent, Clark apprend par Jonathan qu'il n'est pas de ce monde. Son père adoptif lui conseille alors de ne pas utiliser ses pouvoirs en public, de crainte que la société ne le rejette. Lorsque Jonathan meurt dans une tornade, Clark décide de voyager pour savoir ce pourquoi il a été envoyé sur Terre, et efface ses traces pour cacher son identité. Il finit par découvrir un vaisseau éclaireur Kryptonien prisonnier dans la glace. Au même moment, Lois Lane, une jeune journaliste en pleine investigation pour le Daily Planet, découvre le vaisseau et est attaquée par une technologie alien. Clark la soigne de ses blessures. Alors qu'elle retourne à Métropolis, son rédacteur en chef Perry White rejette l'histoire qu'elle soumet sur son mystérieux sauveur surhumain. À bord du vaisseau, Clark découvre une technologie lui permettant de communiquer avec la conscience de Jor-El, son père biologique. L'hologramme lui révèle ses véritables origines et l'histoire de Krypton. Le jeune homme embrasse alors sa destinée en revêtant un costume Kryptonien et maîtrise sa capacité à voler.
Au même moment, le Général Zod fait route vers la Terre où il exige que Kal-El soit remis à son autorité ou la Terre en subira les conséquences. Zod révèle qu'il a l'intention d'utiliser une technologie de terraformation afin de transformer la Terre en une nouvelle Krypton et de la repeupler avec des Kryptoniens génétiquement modifiés par le codex. Clark va devoir prendre de difficiles décisions pour sauver le monde de l’annihilation et devenir le symbole d'espoir pour toute l'humanité…
L’analyse de votre serviteur :
Je pense que Superman est un film qu’on peut très bien suffisamment apprécier pour lui mettre 10 sur 10, ou détester et le cataloguer pire film de l’année, sans pour autant qu’il y ait de contradictions. La vraie question que vous devez vous poser avant de rentrer dans la salle de cinéma est « est-ce que j’aime que mon film ne soit pas bourré d’incohérences ridicules ou est-ce que je m’en fous tant que tout roule vite et bien ? ». La question est un peu longue mais je vous invite à y réfléchir. En effet, ce Superman est un excellent film d’action, bourré d’effets spéciaux, de combats très dynamiques, de superbes paysages, de vaisseaux qui font bam-bam-boum dans tous les sens, et d’un super héros aux hormones qui le démangent méga balèze et bien gaulé. Mais il est également bourré d’éléments illogiques, dont il n’y a pas besoin de sortir de Polytechnique pour qu’ils vous titillent le cortex cérébral. Pour ma part, j’ai dénombré une dizaine de délires majeurs ne rimant à rien, et je trouve que ça fait beaucoup pour deux heures de film.
Dans ces dix éléments, je n’inclus évidemment pas tous les raccourcis pris pour esquiver des problèmes, en nous laissant dans l’ignorance du pourquoi du comment, ce qui pourrait, dans le cas improbable où vous seriez intéressé par une forme de logique dans vos films, vous laisser sur votre faim. Vous pourrez aussi regretter le pathos présent dans certaines scènes, surtout les scènes familiales qui n’ont pas un cachet à la hauteur du reste des scènes du film.
Inversement, si vous aimez ne pas réfléchir (ce n’est pas dit péjorativement, de très grands films ne demandent pas de réfléchir une seule seconde), le film d’action dans toute sa splendeur, celui qui transpire, qui en a dans le slibard, Man of Steel est fait pour vous. Il est parfaitement dosé entre les scènes d’intrigue et d’action, les différentes zones de combat, l’évolution du momentum et l’augmentation de la violence des combats minute après minute jusqu’à un superbe climax. De ce côté, le film obtient probablement la note de 10 sur 10 sans problèmes. Le méchant manque un peu de charisme à mon goût mais c’est vraiment le seul reproche à faire de ce côté-là, et puis ce n’est pas de sa faute, c’est son ADN qui veut ça.
Ce qui m’amène à la réflexion suivante, est-il possible de concilier le dynamisme des combats et de l’intrigue avec une vraie logique dans la narration, sans avoir plein de problèmes et de raccourcis douteux. Certains films ont réussi à le faire, comme la trilogie Batman the dark knight, mais ils n’avaient pas à faire aux mêmes défis en termes de supers pouvoirs, de menaces extraterrestres, etc…
En bref, pour une fois, j’ai l’impression de vraiment faire autre chose que de donner mon avis dans cette critique en espérant que vous le partagiez. Je vous présente le pourquoi vous aimerez Man of Steel et devez absolument le voir ou le pourquoi vous le rangerez le plus vite possible aux oubliettes de votre esprit. Ne me remerciez pas, c’est tout naturel, j’aime aider mon prochain.
La moralité : Il est très difficile d’adapter des histoires totalement fantastiques, et quand je vois certaines personnes critiquer le manque de fidélité par rapport à l’histoire originale, dont je serai bien mal placé pour parler car ne la connaissant pas spécialement bien, je voudrais leur dire qu’il est difficile de trouver le juste milieu entre réalité, fiction, grand spectacle et intrigue. Superman essaie de le faire, on aime ou on aime pas, mais l’effort en lui-même est déjà louable.
La mention du critique : A Russel Crowe et Kevin Costner… Pourquoi prendre des acteurs connus pour jouer des rôles secondaires ? J’aurais mille fois préféré voir des acteurs moins chevronnés dans ces rôles familiaux, qui auraient pu incarner leurs personnages tandis que là j’avais l’impression de voir ce bon vieux Russel surgir de scène en scène pendant tout le film.
