Le film commence par un mariage, les rires, les cris, et la joie sont de mises et la liberté. Mais après cette scène pré générique, le film devient plus morne. Pasolini qui signe ici son 2 ème film, va se concentrer sur le réalisme de son film, tout est sobre dans les images, pas de superflue. Car le but du réalisateur est de capter l'essence de ses 2 personnages principaux, la mère et le fils. Je dois bien avouer que la mère jouée par Anna Magnani livre une très belle composition, mais son histoire est au fond banale.


Et le soucis c'est que lorsque la forme est si simpliste, rien ne peut faire qu'on soit transporter, on reste à quais. A vrai dire, l’histoire qui m'a le plus convaincue et celle du fils, qui se fait draguer par une fille plus vieille que lui. C'est malicieux, seulement, le soucis est que Pasolini ne va jamais trop développer cela. Pasolini livre aussi des belles images de Rome, que ça soit la ville, ou la campagne.
Et pour ce qui est des scènes d’errances c'est assez beau, mais ça manque vraiment d'un quelque chose, d'un brin de magie. Alors il est vrai que la musique est vraiment belle lorsqu'elle est présente (concerto de Vilvaldi). Mais au final ça fait bien maigre est le film est assez ennuyant, car il ne s'y passe pas grand chose d'intéressant.


Pour ce qui est de la fin, c'est dingue comme elle tranche avec le film, même si on fond on peut la voir venir.


le fils qui va en prison, et qui veut s'échapper, mais on dirait qu'il va devenir fou.


La mise en scène de la fin, n'est plus vraiment néo réalisme


avec le concerto de Vivaldi et le fils attaché les bras en croix.


C'est d'ailleurs le meilleur moment du film, dommage que ça démarre si tard j'ai envie de dire.

Zhurricane
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le 7 déc. 2020

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Zhurricane

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