Bon. Lucy. On en parle?

Aaaah Lucy. On nous l'avais bien vendu celui-là!

Et l'idée de départ est bonne, même si d'aucuns dirons que c'est totalement pompé sur Limitless et les autres oeuvres du genre (et ils auront raison!). Autant le mythe selon lequel l'être humain n'utiliserai que 10% de ses facultés cérébrales a depuis longtemps été discrédité, autant le concept de la pilule dans Limitless était plutôt sympa. En plus le film avait le mérite d'être assez bien mené.
Mais enfin le CPH4 quoi! Mais c'est n'importe quoi ! Comme quoi on a réussi a synthétiser l'hormone que sécrète la mère pour insuffler la vie à son enfant, et que ca nous transforme en débile profond en petite quantité, mais alors dès qu'on se pète des sachets entiers dans le sang, on devient Dieu en une petite semaine! D'ailleurs cette thématique rejoint le film Transcendance, ce qui me fait encore plus dire que Besson n'est qu'un vil copieur à bout de souffle (comme sa boîte de prod', Europa, qui détient le palmarès des plus grosses bouses de la dernière décennie).

Bon, premièrement, la structure. Elle est rythmée au fil des 10% supplémentaires que Lucy prend régulièrement (en général à chaque fois qu'elle se fait un fix du fameux CPH4), l'éloignant toujours plus de ce qui fait de nous des humains, à savoir les émotions qui entrainent des faiblesses etc. Le film étant bien trop court à la base, on obtient une sorte de hachis parmentier cinématographique a moitié décousu.
Ensuite, les théories étayées dans le film. Alors là c'est le pompom : les mecs ont pris de ces raccourcis! Et v'la ti pas que j'contrôle toute l'informatique, les gens, la matière, rien qu'en claquant des doigts! Au moins dans Transcendance, c'est un peu mieux expliqué. Ici, on se contente d'afficher "50%" et PAF! Scarlett gagne des nouveaux pouvoirs. Youhou.
Enfin le jeu de l'actrice. Pour moi, et ce n'est pas uniquement parce que je trouve cette femme MAGNIFIQUE, Scarlett Johansson sauve le film avec son jeu. Elle a vraiment réussi a jouer la femme dont l'humanité s'évapore progressivement. Son jeu est constant, évolue avec suffisamment de justesse pour que l'on croit au moins au personnage. Et c'est pas du luxe croyez-moi!

Voilà, allez le voir quand même, vous passerez un bon moment (à vous marrer face à la stupidité des personnes qui ont fait ce film qui elles, n'utilisent clairement pas 100% de leur cerveau).
Et Scarlett je t'aime. J'te met 4.