Ninja ! Ninja, ninja, ninja. NINJA ! Ninchat. NINJAAAAAA ! Ni-ni-ni-Ninja ! Nniinnjjaa ! Janine. NIIIIIINJA ! Tortue Ninjaaa Ninjayaaaa ! Ninja. ninjA. NINJA.


Ici, les japonais sont de redoutables shinobis maniant les arts martiaux à la perfection grâce à leur puissance et leur souplesse. Ce film c'est du n'importe quoi. Et pour l'apprécier, il faudrait le voir comme une sorte d'immense blague qui fait hommage à tous les dégénérés sexuels disposant de troubles mentaux.


Perversion, Folie, Amour et Sectarisme sont des thèmes abordés de façon si singulière, ce qui a le mérite de rendre le film unique en son genre.


Personnellement, je l'ai trouvé un poil exaspérant tant il est ridicule, et tout ça dès le premier chapitre.


Tout d'abord cette mort risible, où le comportement de la mère défunte est complètement niais... On va dire que c'est excusé par la religion qui rend naïf, mais même Benoit XVI se serait moqué de cette scène s'il l'avait vu. Puis vient très vite cette nouvelle femme, cette agaçant bonne-femme qui chiale de tout son corps à un enterrement pour que tout le monde l'entende, on y croit pas une seule seconde tellement ses interprétations sont poussées à l’extrême. Puis ce fils, qui donne son nom au chapitre, encore pire. Son père, prêtre, qui l'efforce à avouer des péchés imaginaires pour oublier ses douleurs amoureuses, faut pas déconner, surtout que le mec est aussi gentil que Tinkiwinki des Télétubbies. Là, lui vient une idée folle : PÊCHER. Pas des poissons, non non, faire des conneries. A croire qu'il a cet étrange manteau qui fait d'un côté doudoune, et de l'autre côté K-Way en le mettant à l'envers, tellement qu'il retourne sa veste rapidement et facilement.


Vas-y que je déchire la gomme d'un camarade de classe, le vilain. Puis suite à ce changement de comportement, il va rencontrer de nouveaux copains en les aidants à piller un distributeur de billets. C'est le début de l'immense délire plus ou moins délirant. Ce nouveau groupe, vont lui permettre de devenir un homme nouveau, un... NINJA. Il va combattre 50Cent et 2Pac, et surtout apprendre à manier l'appareil photo comme personne avec une formation sur le péché sexuel du voyeurisme complètement conne. Les 'cascades' pour prendre des photos sont tout bonnement dégueulasses. Le point positif est la facilité de scénario, toutes les gonzesses se trimbalent en jupe, très courtes. Ses potes racailles l’idolâtrent pour ça, et chialent d'admiration... AUCUNE Crédibilité. Le père frappe son film dans l'église, AUCUNE Crédibilité. Ils font un paris, où seulement notre héros à un gage et pas l'autre si il perd, et... il va rencontrer sa 'Vierge Marie'. Ce n'est que le début de 4h de film et c'est déjà du n'importe quoi.


Cependant, en prenant avec du second degré, ça reste rigolo. Cette émasculation qui finit dans un torrent de sang, cette lycéenne trafiquant de drogues et faux tableaux, ces dialogues pourris, ces filles abusées durant leur enfance qui deviennent aussi des ninjas. PUIS CE MEC QUI N'A JAMAIS EU D’ÉRECTION DE TOUTE SA VIE. On va pas dire que c'est de la merde, mais ça en est pas loin. On va plutôt dire que c'est un hommage à la série Z, ça fera mieux. Puis, faut arrêter le délire ninja appareil photo. Sérieusement.


Passons sur la fin, elle, complètement ridicule qui foire tout le côté déjanté du triangle amoureux, avec ce hara-kiri qui sort de nul part, et cet épilogue nauséabond.


C'est puérile, mais relativement appréciable avec du second degré. Ce film est un chef d'oeuvre ? Connerie. Je ne vois pas où est la comédie romantique déjanté du 21ème siècle, qui s'avère être une simple romance pour puceaux. Si vous avez plus de 20 ans, fuyez ce film grotesque.


Ce film c'est à contre cœur que je ne peux pas le saké. Mais une chose est sûre, à chaque fois que la belle Yoko apparaît, je bande avec mon cœur. Ça, ça n'a pas de prix.

Alex-La-Biche
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le 25 août 2014

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Alex La Biche

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