Sylvie Testud est en fauteuil roulant, atteinte d’une sclérose en plaque : elle ne peut bouger que sa tête, le reste de son corps étant paralysé.
A Lourdes, elle est pris en charge par un service religieux, et notamment la jeune Léa Seydoux infirmière assistante qui est venue faire du bénévolat comme on passe ses vacances au ski.
Testud est détachée de la ferveur religieuse qui l’entoure, mais semble porter de l’intérêt à un bel infirmier à qui Seydoux fait les yeux doux. C’est pour ce dernier sans doute qu’elle va réussir à bouger, puis se lever, puis marcher.. Autour d’elle on parle alors rapidement de miracle et on remercie le seigneur. On lui attribue même le prix du "pèlerin de l’année", mais ce miracle n’en est peut être pas un, car la sclérose en plaque voit parfois des rémissions ponctuelles..
Un prix de l’interprétation féminine à l’European Film Award mérité pour Sylvie Testud.
Une plongée intéressante dans l’ambiance de Lourdes, la psychologie et les habitudes des pèlerins y étant décrit avec justesse. On prend également conscience de la chance qu’on a d’être valide, ce qui aide à relativiser [..]
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/05/06/lourdes/