J'avoue, j'ai du vice, voir ça, a priori, c'était pas mon truc... Mais j'ai toujours eu une curiosité à cause de son impact à l'époque : "Le film qui a empêché les ricains de tromper leur poule !", ce genre de choses...

Bon, le problème d'entrée, c'est que c'est avec Michael Douglas, la sale gueule de con par excellence, du coup, j'avais peur mais c'est rien en fait, parce que l'avocaillon et sa famille idéale, Anne Archer et sa coupe 80's, la gamine qu'est pas moche mais à qui faut pas foutre une coupe de gamin, vu qu'elle est pas très féminine et que ça fait bizarre tout du long qu'ils l'appellent Ellen, ben, c'est rien finalement, c'est pas le pire...

Le pire, c'est Glenn Close en objet de désir : la quarantaine passée, maquillée comme une prostituée albanaise avec la coupe qui fait mal et l'air de sortir en avance d'un Harry Potter... Avec ça, un sous-prétexte pseudo-féministe assez puant qu'elle a un mal fou à faire semblant de justifier... Déjà dans Les liaisons dangereuses, en étant la raison soutenant le film car proposant sa personne comme but ultime, elle faisait s'effondrer la machine, mais au moins c'était un film, là, c'est un Adrian Lyne.

9 semaines et demi, c'est nul, mais je veux bien passer une heure et demi à regarder Mickey Rourke et Kim Basinger faire des cochoncetés, là, j'ai quoi pour me rattraper ?

Après, je m'attendais à une histoire d'adultère, faut dire, le titre est pas très fin, mais en fait, c'est même pas ça, le truc c'est juste que Glenn est psychopathe... ce serait comme de dire après J.F. Partagerait appartement que la colocation, c'est le Mal, en fait, on s'en tamponne les burettes sans les faire sonner.

On ne nous épargne rien, tout est idiot, Douglas entre par effraction chez la folle qui n'a pas encore fait grand chose et essaie de l'étrangler, puis va demander aux flics de l'arrêter parce que, quand même, c'est pas sympa pour sa famille...

Je vais pas revenir sur la maladie originelle des ricains quant au mensonge, puisque, plus que l'adultère, c'est là où le bât blesse, parce que j'en ai parlé sur Docteur House, mais faudrait un peu qu'ils se calment...

Sinon, j'ai bu trois litres de bière pour tenir, parce que ça dure deux heures... en plus, la fin grand-guignolesque est absolument imbuvable, mais bon, à un moment, je pensais à autre chose, on s'occupe comme on peut... et pendant la scène supposée effrayante, avec le lapin dans la cocotte-minute, tout ça, j'ai demandé deux fois à Madame si elle n'avait pas envie de spaghettis.
Torpenn
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le 31 mai 2012

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Torpenn

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