ça pique les yeux, ça vous donne des nausées et irrémédiablement envie de vomir...

Les frères Peter & Bobby Farrelly viennent de s’auto-suicider en décidant de rendre hommage aux "Trois Stooges", une célèbre (mais inconnu en France) troupe de comiques américains (qui connurent un certain succès de 1930 à 1970). Cela fait des années que l’on n’attend plus rien de leur part, alors qu’au début de leur carrière ils étaient parvenus à se démarquer et à nous offrir d’excellentes comédies à l’humour certes graveleux mais irrémédiablement drôle. Il est loin le temps de leurs hilarantes comédies (Dumb and Dumber - 1994 , Mary à tout prix - 1998 , Fous d'Irène - 2000 & L'Amour extra large - 2001), ces dernier temps c’était plus la déception qu’autre chose (Terrain d'entente - 2004 , Les Femmes de ses rêves - 2007 & Bon à Tirer - 2011). Avec Les Trois Corniauds (2012), sans même voir la bande-annonce, il y avait de forte chance de s’attendre au pire, en effet, lorsqu’un film au faible potentiel sort en salles dans l’hexagone, Twentieth Century Fox n’hésite jamais à l’exploiter en sortie technique (là, le film est sorti sur une combinaison d’une dizaine de salles) et seconde habitude du distributeur, il privilégie uniquement (!) la VF, en d’autre terme, quitte à voir de la merde, autant qu’elle soit en français histoire d’en faire profiter un maximum de monde (notamment ceux qui sont réticent à la VO). Au programme de cette soi-disant comédie, trois acteurs (qui incarnent des déficients mentaux ?) ne cesseront de grimacer et de faire des mimes comme des enfants, ajoutez à cela une avalanche de blagues pas drôle, des gags et des bruitages cartoonesques (en 2012, c’est franchement devenu ridicule de mettre en scène ce genre de chose, sauf si le film est exclusivement réserver aux enfants de moins de 5 ans).
En ayant voulu rendre hommage aux "Trois Stooges", et à l’humour dit "slapsticks", les frères Farrelly se sont fourvoyés et ridiculisés, laissant le spectateur dubitatif, ne sachant pas s’il doit fuir de la salle pendant la projection ou tout bonnement se tirer une belle dans la tête tant il a atteint le summum de l’insupportabilité.

critique en cours...
http://qr.net/ivn
RENGER
1
Écrit par

Créée

le 30 juil. 2012

Modifiée

le 4 août 2012

Critique lue 464 fois

11 commentaires

RENGER

Écrit par

Critique lue 464 fois

11

D'autres avis sur Les trois corniauds

Les trois corniauds
Spanish_Fry
3

Hommage moisi

N'attendant plus rien des frères Farrelly depuis leurs 3 derniers films, c'était avec un intérêt particulier que je voulais voir ces 3 Stooges en pensant que j'allais voir un biopic. Et là, c'est le...

le 8 mai 2012

4 j'aime

Les trois corniauds
CinemAd
4

Dans les salles, personne ne vous entendra rire...

Si on se risquait à une petite histoire récente de la comédie américaine, nul doute qu'on retiendrait surtout les noms de Judd Apatow, Will Ferrell, Sacha Baron Cohen ou encore Todd Phillips. Si...

le 8 août 2012

3 j'aime

Les trois corniauds
Cine2909
1

Critique de Les trois corniauds par Cine2909

Le burlesque américain ne se résume pas à Charlie Chaplin ou Laurel & Hardy, il y a aussi les trois Stooges auxquels les frères Farrelly viennent redonner vie. On connait assez peu ces comiques de ce...

le 24 juil. 2012

3 j'aime

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 21 juin 2022

35 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

17

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

24