Le film sur le milieu carcérale, maison de redressement m'ont toujours plu (Dog Pound, Papillon, Les Évadés...) Celui-ci à éveillé ma curiosité en tombant sur la bande annonce par hasard et m'a poussé à le visionner d'autant plus qu'il est inspiré de faits réels.


Marius Holst nous emmènes à bord de son quatrième long métrage pour nous faire découvrir un film fascinant et intéressant loin du continent, sur l'île de Bastøy des adolescents turbulents sont incarcérés pour vols, meurtres... là-bas loin de tout et sans échappatoire ils vont être confrontés dans ce centre de redressement à l'autorité brutale du personnel. Mais tout va basculer à l'hiver 1915 lorsque deux nouveaux ados intègrent l'île dont l'un d'eux va pousser le camp à la révolte...


Le réalisateur livre ici la triste et dure réalité des maisons de redressement d'époques, les sévices injustices qu'endurent les jeunes quotidiennement mais délivre aussi un message de paix, d'évasion et de forte amitié pour nos jeunes en difficultés


(repris avec l'histoire de la baleine notamment et montrant la forte amitié entre les deux détenus)


Les images saisissantes prises dans un décor glacial, neigeux et hivernal renforce le côté tragique à l'histoire avec un panel de couleurs froides apportées par le réalisateur. L’intensité du casting talentueux et amateur pour la majorité arrivent à nous faire ressentir leurs émotions provoquant une onde de sensations importantes pour le spectateur.
Efficace, poignant de bout en bout, la bande son envoûtante de Johan Söderqvist rajoute une qualité supplémentaire à l'oeuvre.


Difficile pour moi de reprocher quelque chose à cette belle histoire au scénario ordinaire, solide et soignée hormis qu'il manquerait un peu d'action éventuellement pour rythmer d'avantage le film.


Dramatique mêlant parfois poétique, violence mêlant élégance des paysages, cette histoire vraie montre une nouvelle fois la cruauté de l'univers carcérale filmé avec justesse et intensité provoquant une vague d'émotions et de colères de la part du spectateur grâce au jeu d'acteur impressionnant et à l'atmosphère pesante qu'on s’approprie totalement avec sa séquence finale prévisible mais émouvante. Le cinéma Norvégien à offert ici une pépite trop méconnue, passée inaperçus mais puissante dont je n'ai pas été déçu et qui m'a profondément marqué. Bouleversant

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le 9 mars 2019

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