Ca reste l'une des meilleures affiches de ciné de 2011.
Le pitch avait tout pour plaire et faire rentrer The Ides of March au pathéon des thrillers politiques : manipulations entre Ryan Gosling, Paul Giamatti, P. S. Hoffman et George Clooney, ça semblait parfait.
Après une bonne première demi-heure où tout se met en place, déjà arrive le moment clé du film, l'élément déclencheur, le pavé dans la mare, le problème principal. Gosling rencontre quelqu'un qu'il ne devrait pas rencontrer. À peine sorti du lieu de rendez-vous, il s'en veut déjà et doit ensuite assumer les répercussions. Sauf que... il fait rien de mal. En réalité, les ennemis politiques se connaissent plutôt bien et aucune injonction d'un juge ne leur interdit de s'approcher ou de se parler... Et puis surtout, ils se disent rien de très important qui mérite l'ire de Hoffman.
Bref, ça se casse déjà la gueule au niveau du réalisme à peine le film commencé. Mes attentes sur le film politique de l'année sont déjà rangées au placard. Je me dis, au mieux ça reste un bon thriller haletant, l'histoire est pas terminée.
Mais bon en fait l'autre rebondissement, c'est SPOILER une histoire de coucherie.*
Ouais bon allez, merci Hollywood, merci George, le film est tout juste passable et ne mérite pas vraiment son étiquette de thriller politique ni de dénonciation de la politique en Amérique comme on voulait nous le faire croire dans la promo du film. Petite bite, le George, mais ça reste visuellement particulièrement bon.
Et comme le dit un article de l'Express, le mec il est à un haut niveau dans une campagne nationale de primaires aux Etats-Unis et il pense que la politique c'est le pays de Candy.
Improbable.
* Restent l'excellente, comme toujours, Evan Rachel Wood, et le magnétisme de Ryan Gosling.