La comète dit du cœur

«Les Indestructibles» c'est l'élève incompris au fond de la classe. L'élève à qui on va mener la vie dure alors qu'il n'y a rien à lui reprocher. Enfin si, on pourra toujours se montrer réservé ou attendre plus de sa part, tout dépend comment on voit la chose. Ce qui paraît naturellement évident quand on regarde ce film d'animation et qu'on survit au premier quart d'heure, c'est sa capacité à réussir tout ce qu'il achemine.

Avec pour base de départ : une vie de famille normale et ordinaire pour des membres extraordinaires. Les facteurs humains entrent en compte d'un bout à l'autre de cette aventure concoctée par Pixar. Et Il suffit de quelques séquences, saupoudrées par des idées aussi simples que lumineuses, pour que le film fasse de son genre autre chose qu'un terrain de jeu où ça défouraille sévère à la Avengers. Les batailles de poings et d'ego ne prennent pas le dessus sur la question d'existence... rien qu'ça.

Espionnage, espièglerie, quête de soi, quête d'amour, esthétique rétrofuturiste et bande-son jazzy... «Les Indestructibles» ne se dégonfle jamais et multiplie ses atouts, sans jamais abuser d'aucun d'eux.

L'air de rien, au milieu d'une guerre qui prend de plus en plus forme entre Marvel Studios et DC Entertainment, la suite des Indestructibles permettra peut-être de souffler un peu. Rendez-vous en 2018.