Y'a pas qu'à Cherbourg qu'on trouve des parapluies...
Ca sent la bonne vieille France non intello de Thierry le Luron, du temps où il se baladait en bérêt avec son sandwich et son litron de vin... Ou bien Coluche dans le même exercice, bourré et sermonnant son fils voué à devenir une "loque humaine" à cause du cannabis... Aussi celle de "Lui" ou "Playboy" et d'une époque ou les filles ne pouvaient trouver de rôles qu'en y jouant "à poils"...
Joël Séria le réalisateur, avant d'émigrer à la TV (on lui doit des Nestor Burma) avait dirigé ce petit film sans prétention, grivois à souhaits, et taillé sur mesure pour un Marielle en plein délire ! Peut-être sa meilleure composition... Sans lui, ce film n'aurait jamais connu une telle notoriété, Pont-Aven non plus !
Joël Séria, visiblement amateur de beaux culs et petites chattes (le film était interdit aux moins de seize ans à sa sortie) savait s'entourer car le casting est excellent, et on découvre avec surprise Lavanant en pute et costume breton, dont elle restera habillée...
Cette comédie légère, à la limite du burlesque, est plaisante à voir et Joël Seria (1936/----) savait s'entourer sur un tournage : il aura tourné quatre films avec Marielle, et sa femme joue le rôle de femme de ménage dans ce film : c'est aussi elle qui a fait les toiles attribuées à l'ex VRP peintre amateur.
Histoire aussi légère que les galettes qu'on fait là-bas, (quand elles ne viennent pas d'ailleurs) mais qui bien que millionnaire en entrées, n'avait remporté qu'une quarante et unième place au box-office 1975 où triomphait cette année-là "La tour infernale"...
Grivois, osé, et populaire à souhaits avec une marée de termes et jurons osés. "Sacré putain de bordel de merde" comme dirait Marielle. Les parapluies mènent à tout !
Paris Première le 09.04.2019- C8 le 02.09.2022-le 28.11.2023-