Face à la mère...
LES FILLES D'AVRIL (13,3) (Michel Franco, MEX, 2017, 103min) : Cet austère drame psychologique manipulateur narre l'histoire de Valeria, jeune femme enceinte de17 ans vivant avec son amant et sa sœur...
Par
le 3 août 2017
8 j'aime
Après Después de Lucía, Michel Franco revient avec une nouvelle histoire dénuée de toute complaisance, renouvelant son investigation dans les domaines de la jalousie, de la dépendance affective et du désir de possession. La prédation ne se situe pas cette fois-ci chez des adolescents à la barbarie exacerbée par l’effet de groupe, mais chez une mère atteinte de jeunisme (Emma Suarez). Celle-ci va profiter de l’immaturité de sa fille (Ana Valeria Becerril), tombée enceinte, pour prendre peu à peu sa place. Pugnace, l’adolescente ne va pas se laisser faire si aisément…
Michel Franco endort d’abord notre vigilance en plantant son histoire dans un décor paradisiaque et en mettant en scène l’inconséquence apparemment bénigne de son personnage principal, avant de faire glisser petit à petit son film vers des situations de plus en plus malsaines. Il retranscrit ainsi la fuite en avant dans laquelle les personnages se laissent prendre et qui les mène à des actes de plus en plus radicaux. Le premier acte de concurrence entre la mère et la fille déclenche ainsi un engrenage malin qui, de surenchère en surenchère, finit par faire basculer les personnages dans la folie.
Créée
le 5 avr. 2020
Critique lue 59 fois
D'autres avis sur Les Filles d'Avril
LES FILLES D'AVRIL (13,3) (Michel Franco, MEX, 2017, 103min) : Cet austère drame psychologique manipulateur narre l'histoire de Valeria, jeune femme enceinte de17 ans vivant avec son amant et sa sœur...
Par
le 3 août 2017
8 j'aime
En 2012, Despuès de Lucia avait été, pour moi, l’un des pires films de l’année. Je n’avais donc pas vu le suivant de Michel Franco. En fait, je suis allé voir Les filles d’Avril après en avoir eu de...
Par
le 8 août 2017
5 j'aime
Alors là je reste perplexe, ça rentre dans la catégorie des films qui me laissent pantoise, les bras m'en tombent.... Je dois être très très conne et manquer de finesse et de psychologie je sais pas,...
Par
le 9 août 2017
3 j'aime
Du même critique
Thomas (Tim Kalkhof), pâtissier résidant à Berlin, s’éprend d’Oren (Roy Miller), un homme marié vivant avec femme et fils à Jérusalem, lors du passage de celui-ci dans la capitale allemande pour une...
Par
le 7 mai 2021
4 j'aime
2
A voix haute ne se raconte pas. Il se vit. Si le documentaire est à ce point une expérience viscérale, c’est qu’avant de terminer en point d’orgue sur les médusantes performances des candidats lors...
Par
le 23 mai 2020
3 j'aime
2
Après avoir rassemblé les deux premiers court-métrages des aventures de Wallace & Gromit dans Les inventuriers, le distributeur Folimage nous propose cette fois-ci de (re)découvrir le troisième...
Par
le 24 avr. 2020
3 j'aime