La Galice jusqu'à l'hallali
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Un couple et leurs enfants quittent la Suède, où ils vivent misérablement, et vont tenter leur chance en Amérique. Après Jan Troell, en 1971, Erik Poppe s'attaque à son tour au livre de Vilhelm Moberg (publié en 1949). Non sans en livrer une version assez différente, ce qui n'a guère plu aux spectateurs suédois, l'accusant de "révisionnisme", avec l'accent mis sur un discours féministe et une bienveillance appuyée aux pas si sauvages amérindiens Le fait que ce soit un réalisateur norvégien qui adapte un classique suédois n'est sans doute pas étranger non plus à ce rejet. Quoi qu'il en soit, et sans connaître l’œuvre littéraire, il est évident que le film a du mal à résumer une histoire aussi dense en 2 heures 30 et que la tentation de l'académisme n'est jamais loin. Mais dans cette découverte du Nouveau monde, l'émotion n'est pas absente, surtout vers la fin, et le portrait féminin est effectivement de ceux qui touchent. Tout aussi marquant est la sévère critique de l'intolérance de la religion telle que pratiquée par certains émigrants.. (Re)voir ensuite les deux longs-métrages de Jan Troell, davantage fidèles au roman, serait sans doute une excellente idée.
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le 14 août 2022
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