... Dans la forêt de Sherwood...
Errol Flynn et sa joyeuse bande de lascars nous content la sympathique histoire anglo-saxonne d'un type qui vole aux riches pour donner aux pauvres, enfin surtout, qui vole au Prince Jean pour rendre au peuple ce qu'il estime volé par des impôts.
Je pourrais digresser pour remettre un peu en perspective la nuance entre "voler aux riches pour donner aux pauvres" et "Rendre au peuple ce que j'estime être volé", mais là n'est pas le sujet.
Le plaisir pour les yeux est total, le technicolor vieillot est sur-exploité et donne l'opportunité aux spectateurs d'apprécier les couleurs chatoyantes (voire flashy) des costumes. Avec ça, les décors font vraiment en toc.
Mais enfin, nous n'allons pas ergoter sur un détail aussi plan-plan alors que les acteurs et actrices se donnent à fond tout le long pour nous faire apprécier la pellicule se déroulant sous nos yeux, n'est-il pas ? C'est bondissant, cabotin en diable, c'est regardable, on passe un bon moment, et puis il est appréciable d'avoir un cinéma qui échappe au tout aseptisé (Robin TUE. Ca change...). Le fruit d'une époque riche en points de vue...
Après, la façon d'aborder, même si cela est louable en soit, le conflit Saxons/Normands est franchement maladroit voire gros sabots. Ca aurait peut-être pu être géré beaucoup plus subtilement, mais la volonté et la sincérité sont là.
Ce qui caractérise grandement cette oeuvre, fi donc d'autres considérations hérétiques.