Robin avec les collants de Batman
Les critères actuels ne pardonnent plus ce genre d'adaptation trop théâtrales et étalonées avec du Mir laine arc-en-ciel.
Ce n'est heureusement pas du pur slapstick qui vieillit encore plus mal, les chorégraphies vintage ne s'embarrassent certes pas de crédibilité mais ce qui compte c'est le panache et les punchlines débitées entre deux coups d'épées, en gros du Errol Flynn.
Alors évidemment on sourit en voyant des chevaliers en armure se battre comme des mousquetaires sans voir une seule goutte de sang couler, mais encore une fois tout est dans le symbole.
Le scénario est connu d'avance, on parle de Robin des bois hein, et le manichéisme primaire entre saxons et normands sert de base à l'intrigue mais il est magnifiquement incarné par le personnage du prince Jean tout en fourberie.