Nous sommes seulement en 1938 et il s'agit déjà d'une nouvelle adaptation des aventures de Robin des Bois au cinéma. En 1922 notamment la légende de Robin des Bois était adaptée au cinéma.
Ici, on retrouve quand même du beau monde aussi bien derrière la caméra que devant. Confier la réalisation de ce film à Michael Curtiz qui réalisera un petit peu plus tard le chef-d'oeuvre qu'est Casablanca pouvait déjà mettre en confiance au niveau de la qualité de la réalisation. Le film est néanmoins co-réalisé par William Keighley qui ne connaitra pas la même carrière que Curtiz. Et puis on retrouve surtout devant la caméra l'un des couples les plus mythiques du cinéma: Errol Flynn et Olivia de Havilland.
Il faut être honnête il y a énormément d'énergie dans ce Robin des Bois. On retrouve tous les éléments qui seront repris par Disney plus tard ou par l'oeuvre de Reynolds mettant en scène Kevin Costner. Ici l'ambiance est néanmoins bonne enfant, c'est une oeuvre grand public où la violence est quasiment proscrite. On est dans le film d'aventures pur et dur avec un héros plein de bons sentiments même si son insolence prête à sourire. Les méchants sont marquants dont un ne manquant pas d'un certain comique.
Je reste particulièrement ébahi par la qualité du Technicolor, ça envoie du lourd quand même. Et puis, la réalisation de Curtiz atteint par instant des moments vraiment de génie (ce combat filmé à un moment donné en restant sur les ombres des deux personnages).
Difficile de trouver des choses à redire sur ce film qui redonne franchement la pêche. C'est rempli d'énergie, c'est bien joué et j'en passe. Peut-être par moment un peu de trop bons sentiments que pour me convaincre totalement et des passages romantiques qui me touchent moins dans ce cas (il en faut pour tous les goûts).