Valéria Bruni-Tadeschi nous montre une évocation de ses débuts au Théâtre des Amandiers dans les années quatre-vingt avec une troupe d’acteurs électrisante et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était sexe, drogues et planches. Nadia Tereszkiewicz incarne tout en transcendant le double juvénile de la réalisatrice. Quant à la romance, elle n’est pas excessivement melliflue, elle sert même le récit. Le film voit l’émergence du SIDA et inhéremment la peur de cette terrible maladie. Néanmoins, on s’agace assez rapidement de ces forcenés toxicomanes.