Dans mon anthologie du film con les ailes de l'enfer tiendra une place de choix. Pour résumer on a Nicolas Cage qui va une nouvelle fois dans ce film explorer des contrées capillaires improbables, un ancien ranger qui va retrouver son épouse blonde à souhait avec le sentiment du devoir accompli. Malheureusement ils vont se faire lâchement agresser par des ivrognes et bien malgré lui notre pauvre Rangers corrige les garnements en leur administrant une mort méritée. Cette société lamentablement progressiste qui récrimine l'auto défense l'envoi au bagne pour plusieurs années loin de son épouse qui comble de malchance est enceinte d'une enfant encore plus blonde qu'elle et que notre héros ne verra donc pas grandir. Les années ont passées pendant que son épouse l'a attendu chastement en élevant une réplique de Candy, notre héros lui a changé de look à l'ombre des barreaux et ressemble plus à un motard sale qui se dégarni qu'à un défenseur du drapeau mais peu importe il va être libérer et pour cela on va le transférer en avion avec d'autres prisonniers. Et c'est là que le sort s'acharne à nouveau sur notre héros qui avouons le porte moins bien le marcel que John McClane dans ce convoi aérien avec lui on décide de déplacer les pires prisonniers des États Unis, qui tenez vous bien vont tenter de s'évader. À côté des stéréotypes que seront chacun de ses supers vilains notre héros passerait presque (j'insiste sur le presque) pour un personnage complexe plein de nuance. Le défilé des monstres et de leurs crimes est à crever de rire avec une mention spéciale pour le personnage de Ving Rhames. Car oui il y a vrais gueules au casting :John Malkovich, Danny Trejo et Steeve Buscemi. Le fait de lire cette liste vous donnera sûrement plus de plaisir que le film en lui même d'ailleurs. Il y a aussi John Cusack qui joue le flic à sandales que ses collègues méprisent mais qui pourtant va neutraliser tout ce vilain monde avec Nicolas Cage qui cligne à peine de l'œil quand il prend une balle. Voilà c'est crétin, à réserver pour les lendemains difficiles et pourtant au milieu de toute cette médiocrité il y a une scène absolument géniale avec Steeve Buscemi qui joue le pire serial killer des États Unis qui se retrouve donc en liberté et jouant à la poupée avec une enfant. Cette scène est franchement bien amenée offre vraiment quelque chose au milieu de l'océan de bêtise que sont les ailes de l'enfer un film bas du front comme on en fait "presque" plus.