Pour 7,5/10
Je reconnais que la longueur du film m’a freinée un peu d’autant que c’est le rythme lent du vide de tous les jours. Une impression de Zola ou de Victor Hugo dans un naturalisme sobre, où les éclats de joie brillent aux côtés des insultes et des déchirures dans ce tableau vivant qu’on appelle « famille ». Le drame est saisissant dans son aspect implacablement réaliste. Les échecs des tentatives encore teintées d’espoir de se relever. Les riches se connaissent tous car ils sont peu nombreux, les pauvres, eux, ne se connaissent pas mais ils se reconnaissent tout de suite. C’est comme un manteau de poix noire qui colle à la peau et qui rattrape les personnages qui essayent de s’en défaire
Créée
le 30 août 2022
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