4 ans séparent Ce film du dernier long-métrage de Hayao Miyazaki (Princesse Mononoke , 1997), Le voyage de Chihiro est un bijou pur et sincère. Qui aurait cru qu'on aurait aussi bien pu rythmé une telle histoire dans des bains à la japonaise ,sur fond d'univers fantastiques et de monstres et dieux peuplant ces lieux ! Graphiquement Miyazaki reprend une pâte extrêmement bien travaillé avec des couleurs chatoyantes. Ce 8ème (Déjà !) Long-métrage du maître de Ghibli confirme dans la conscience collective ces fameux univers avec des personnages au physique invraisemblable (les dieux qui utilisent les bains,"No Face" , la Sorcière et son bébé , Haku) mêlé à des individus perdu dans ce monde fantastique (Chihiro). La jeune Chihiro vas s'aventurer comme le spectateur dans un monde ou le travail dur et laborieux règne (Kamaji au fourneau , les crapauds et les femmes qui travaillent jour et nuit), ou l’équilibre de ces lieux seront brisés par l'avarice et le profit personnel notamment avec ce mystérieux esprit sans visage. Il y a une vrai poésie qui se balade dans ce film , on passe d'un intime plan sur un balcon à observer un train volant, à une scène comme celle ou l'on découvre Haku qui est des plus énergique. Cette magnifique scène finale dans le train conclus la beauté de ce grand voyage.