Des Européens se sont installés dans une petite communauté de l'Amérique du sud pour mener une vie paisible. Un jour, ils apprennent qu'un gigantesque incendie ravage un puits de pétrole et que la seule solution pour faire éteindre ce feu est d'utiliser de la nitroglycérine. Le problème, c'est qu'il y a une certaine distance à faire pour transporter les charges explosives au puits de pétrole. Ayant réussi à des épreuves pour être les conducteurs les plus aguerris pour ce travail parmi les candidats, Mario et Jo se chargent de transporter la moitié des charges de la nitroglycérine en conduisant un camion tandis que deux autres conducteurs font de même avec un autre camion pour assurer le transport de l'autre moitié des matériels explosifs. C'est ainsi qu'entame une longue traversée dans la nature où la moindre erreur de conduite peut s’avérer fatale. Un scénario d'une simplicité enfantine et percutant pour avoir un bon aperçu de la magie du cinéma des années 60 qui faisant bien son effet à la sortie du film. Rien à dire de particulier pour le casting, on fait connaissance des personnages, suffisamment assez pour les distinguer en fonction de leurs personnalités.


Malheureusement ! Ce film est encombré d'un inconvénient chiant et qui peut décourager n'importe qui de voir le long-métrage jusqu'au bout. Dans cette production, on doit supporter un prologue qui occupe presque la moitié du film alors qu'on a fait le tour des personnages. Du blabla et encore du blabla comme si on assistait à une pièce de théâtre qui mène à rien. Fort heureusement, la récompense de notre patience est là. La deuxième partie rattrape assurément la première avec un enchaînement d’obstacles à franchir accrocheur, bien exécuté et générant une tension qui garde bien son rythme au même niveau, et je ne parle pas seulement des dangers que les conducteurs croisent sur leur chemin. De leurs actions et efforts physiques, les protagonistes savent nous faire entrer dans l'action pantelante du long-métrage tout en nous faisant constater que c'est bien délicat d'effectuer un transport de nitroglycérine. Le travail du réalisateur est net avec une mise en scène dont on ne compte pas un seul plan inutile et un montage honorable pour être admiratif de cette petite merveille prouvant que le cinéma des années 60 avait de belles choses à nous faire visionner. 7/10



S'il y a quelqu'un qui joue au con, je prends le premier du bord, et je lui sonne la gueule sur les longerons!


LeTigre

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