Ahhh, Romain Duris ... Ce beau jeune homme ... Je l'avais découvert dans L'auberge espagnole et j'avoue que ce Péril jeune m'intriguait un peu. Et j'y ai découvert un superbe hymne à l'adolescence, aux années lycée, aux amours lycéennes et à l'amitié, tout simplement. Ici, c'est l'histoire de quatre amis d'enfance qui se rappellent de leurs histoires, de leurs mensonges, de leurs expériences, des filles aussi et surtout de Tomasi, leur meilleur ami du lycée, mort d'une overdose peu de temps avant. Ce film, se déroulant en 1976, devenu culte pour la génération d'ados de 1995 tout comme La Haine de Matthieu Kassovitz, est intemporel : en 2016, on cherche toujours à avoir son bac, les cafés sont toujours propices aux mêmes scènes, et les jeunes sont tous les mêmes. Les cinq interprètes principaux sont extrêmement justes, et, à travers les personnages, c'est toute une génération qui est dépeinte. Excellent, et l'image qui me marquera le plus est la dernière, celle de Tomasi, souriant et cheveux aux vents, comme une sorte de Dieu vivant.

CFournier
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films sur l'adolescence et corona, ae, féminin

Créée

le 11 févr. 2016

Critique lue 1.3K fois

5 j'aime

Coline Fournier

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

5

D'autres avis sur Le Péril jeune

Le Péril jeune
AmasdeMolecules
8

Le Péril jeune ou la virilité renversée

Alors voilà, je mets 8 à un film "générationnel", un nom pour dire teenage, cliché, bobo, tendre, tout ça à la fois. Et j'assume ma note surélevée. Car si d'ordinaire je dégaine mes arguments...

le 23 avr. 2014

38 j'aime

Le Péril jeune
JimBo_Lebowski
9

On s'était dit rendez vous dans 10 ans ...

Un véritable film culte pour moi, je l'ai vu et revu durant ma période lycéenne, et à chaque fois je prend toujours le même plaisir. Sans aucun doute le meilleur Klapisch, sur la jeunesse des années...

le 28 avr. 2014

20 j'aime

Le Péril jeune
Hybu
9

L'homme descend du singe, Tomasi descend du panier de Basket

Depuis le péril jeune Klapisch et Duris ont fait du chemin. Sauf que Duris ressemble de plus en plus à une tête à claques Bobo et que Klapisch est moins rigolo. C'est un film de branleur, fait par...

Par

le 21 oct. 2010

20 j'aime

4

Du même critique

Ava
CFournier
5

Forme > Fond

Comme c'est drôle. La France vit, cette semaine, sous une canicule écrasante. Et voilà que je m'enferme dans un cinéma climatisé pour voir ce que je considérais de prime abord comme mon nouveau La...

le 21 juin 2017

17 j'aime

6

Juste la fin du monde
CFournier
9

Home is where it hurts

J'y étais préparée, enfin, je crois. J'ai vu tous les films de Xavier Dolan, et je les aime tous, certains plus que d'autres mais j'éprouve pour cette homme de 11 ans de plus que moi une fascination...

le 13 sept. 2016

13 j'aime