Plaisir coupable quand tu nous tiens...!!!

Voilà l'exemple parfait du plaisir coupable, on est parfaitement conscient des défauts du machin mais pourtant on le regarde avec beaucoup de plaisir.

On a le stéréotype de la gonzesse trentenaire qui se néglige, qui s'est certainement par la passé souvent entichée comme toutes filles qui se respectent uniquement de sal.... pour se faire joyeusement tromper avant d'être plaquée à chaque fois comme une merde, avant de mettre tous les hommes dans le même panier en les traitant tous de "sal....", qui est bien évidemment seule, avec même pas un chat (tiens on ne tombe pas dans le stéréotype de la fille seule avec son chat, bizarre...!!!), qui veut trouver et se surtout se marier avec le Prince Charmant. Bien sûr, elle ne peut pas s'empêcher pas de retrouver quelques vieux réflexes en s'entichant à nouveau d'un sal... mais il y a aussi le charmant hypersensible et le "nice guy", le genre de type qui a dû se taper des milliers de "je préfère qu'on reste amis", qui se protège en cachant sa fragilité et sa gentillesse derrière une attitude snob et cynique.

Ouais bon, les stéréotypes ont une part de vérité, mais on ne sort jamais des chemins balisés, c'est prévisible, on sait très bien comment ça va finir et le pire c'est que notre côté "midinette" est content que ça se finisse comme cela, les gags ne sont pas tous des modèles de subtilité (à vrai dire aucun !!!)...mais voilà on se marre souvent, on ne s'ennuie pas une seule seconde. On notera aussi que notre héroïne a beau avoir une vie de merde, elle arrive quand même à vivre dans une logement confortable de la ville la plus chère d'Europe (non, Paris n'est pas la ville la plus chère d'Europe, incroyable non ???) et à trouver facilement un job de rêve, même si elle ne manque pas de s'y ridiculiser souvent.

On a aussi du plaisir à relever les nombreuses références à "Orgueil et préjugés", le chef d'oeuvre absolu de Jane Austen bien sûr mais aussi la brillante adaptation BBC avec un certain Colin Firth, et puis son personnage a beau être tête à claques on s'y attache, on finit par trouver adorable son côté (vraiment !!!) très gaffeur, grâce au talent de Renée Zellweger (elle aurait dû laisser faire la nature, oui je sais ça n'a rien à voir avec le film !!!).

Bref, plaisir coupable quand tu nous tiens...