A seulement 37 ans, Antonio Campos compte déjà plusieurs réalisations à son actif. Mais avec un tel casting, c’est une premiére, et le résultat est pour le moins réussit !
Face à sa femme mourante, un homme se tourne vers les religions. Et de sacrifices en sacrifices, il semble que son fils soit destinés à être l’offrande ultime…
Et voici plus ou moins comment résumer le film. Mais il s’agit là d’un bien piétre résumé de ce qui reste un film choral, multipliant les personnages tous plus ou moins liés. Et si le centre reste le personnage d’Arvin, incarné par Tom Holland (celui ci apparaissant pourtant trés tard dans le film), difficile de ne pas être marqué par d’autres personnages tant le casting est incroyable de bout en bout. Si a performances de Robert Pattinson a été largement plébiscité déjà, on ne peut pas ne pas cite Harry Melling par exemple, ou encore Jason Clarke.. Ils font entrer en eux une folie qui semblent ronger tous les hommes de ce film malgré tout parfois trop long.
Parceque oui, on les sent tout de même passer par moment les 2H18. Mais ça n’empêche pas de se plonger dans la noirceur de cette Amérique profonde qui ne semble jamais finir de baigner dans les atrocités, dans la pourriture humaine. Et quand même le seul bon personnage est obligé de devenir mauvais pour rester bon, autant dire que ce n’est pas la joie qui transpire d’une oeuvre sacrément ample, sacrément ambitieux malgré des soucis indiscutables, notamment quelques clichés un peu facile. Mais pas de quoi faire sombrer ce film qui ne laisse que rarement passer la lumiére…