De l'autre côté de l'écran
Last Action Hero possède la recette parfaite d'un bon film du dimanche soir, le scénario en plus. C'est drôle, divertissant, bourré d'explosifs et de clins d'œil et il y a Arnold Schwarzenegger (le meilleur pire acteur du monde).
Un peu comme des Goonies ou les Gremlins, ce film fait partie de la longue liste des « films d'une génération » et renvoie à la nostalgie des films d'action qui n'existent plus. Ces films où il suffisait d'un flingue et de la réplique qui tue pour dessiner un personnage et pas de tout un tas de gadgets, de scénarii fantômes ou de surenchère d'effets spéciaux.
Des films où tirer dans les pneus ou la portière d'une voiture la faisait exploser quoi...
L'histoire de ce jeune cinéphile qui arrive à pénétrer dans un film puis à en faire sortir le personnage principal qui découvre alors le monde réel est on ne peut plus intéressante, malheureusement pas assez exploitée à mon goût. Cependant, elle se révèle être un joli hommage au cinéma, certes limité je le concède, mais réjouissant. Et puis, il y a Arnold Schwarzenegger.