C’est grâce à Broforce et à ma rencontre avec zombiraptor (coucou!) que j’ai pu apprendre à (vouloir) écrire correctement ce doux mot : Schwarzenegger. Maintenant, j’ai même un dossier spécial sur ce joyeux gaillard dans mon dossier GIF (entre celui de Twin Peaks et de Gravity Falls
Interlude : http://33.media.tumblr.com/5231c08eda9d71218501be3ee5e8678c/tumblr_mm3j5nr1oA1sp6pkao1_500.gif).
La dernière fois qu’on m’avait montré Last Action Hero, c’était la sale époque où je m’endormais devant Commando, c’était avant ma rencontre spirituelle avec Terminator et Predator (et un Flic à la maternelle) et Total Recall.
Là, j’étais fin prête.

Prête à admirer ce merveilleux divertissement et cet ode d’amour colérique contre les gens qui ne comprennent pas (et pour ceux qui comprennent) ce merveilleux divertissement qu’est le cinéma d’action. Je ne sais pas s’il s’agit de compréhension vraiment, mais d’un plaisir de gamin à voir autant d’explosions ; over the top, tout le temps, sans trop de raisons si possible.

Bien sûr, on trouvera le fameux “dad issue” qui survole depuis bien longtemps les scénarios d’auteurs en mal d’inspiration, peut-être. Ici, il est effleuré à bon escient, la figure paternelle est douce et musclée.
On pourrait aussi se lancer dans une métanalyse formidable sur la conscience d’être un personnage, avec le décalage d’un autre monde où l’on est - seulement ? - imaginaire, toutes ces questions existentielles qui traversent l’esprit de Jack Slater un instant (il ne va pas aussi loin que Wes Craven où le personnage va rencontrer son auteur, ici on ne rencontre que son interprète ; j’aurais bien aimé voir la gueule de McTiernan mais Schwarzy et ses dents blanches dans son propre rôle devant les journalistes, ça me va aussi).
On pourrait digresser sur cette critique de la société, qui maudit la violence au cinéma alors que les méchants des films s’amusent bien plus dans notre monde où l’on tue un homme dans la rue sans que quelqu’un appelle les secours.
On pourrait relever tous les détails fabuleux, entre le chat en dessin animé, l’humphrey bogarts en hologramme ou la Mort d’Ingmar Bergman qui s’intéresse à notre bonhomme, aussi bad-ass qu’un héros de Shakespeare !
On pourrait débattre que la scène sur le toit dans la nuit sous la pluie est bien mieux qu’une autre bien célèbre dans les mêmes conditions (sauf qu’il y a une colombe en plus, tu vois).

On pourrait écrire des tonnes de trucs cools sur ce film.
C'est ce qui fait un bon film.
https://33.media.tumblr.com/b6ceb92337cdaf5d0733cd48cc9dff98/tumblr_n11u40x7ho1tow3s0o2_r1_250.gif
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le 28 oct. 2014

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