Au début du film, le héros, prof de philo, donne un cours sur les fantasmes et la nécessité de ne jamais les réaliser pour ne pas tomber dans l'ennui, cher à Schopenhauer. Seul le désir est moteur de vie dit Kant. Tous les désirs. Même le désir de mort.
Et quand sa vie est devenue merdique, comme l'était celle de Socrate, laid, rejeté de tous et ayant épousé une mégère, le désir de postérité, d'une mort utile n'est-il pas enviable ? C'est aussi l'avis de David Gale.
Mais le film est en même temps un plaidoyer contre la peine de mort un peu lourd.
Ramener le scénario à ce seul dernier propos est quelque peu réducteur.
Les 3 vedettes principales sont évidemment excellentes, avec une mention spéciale pour Laura Linney.