Dommage que cela reste aussi vague. Pfff j'me déprime tout seul avec mes jeux de mots pourris.

Non mais c'te blague. 7 de moyenne ? Vraiment ? Et vas-y que je te met du 8♥, et vas-y qu'il est trop bien ce filmounet, youpi tralala...


M'enfin, les avis ça ne se discute pas. Oh, il aurait pu me plaire ce truc, s'il avait été filmé de manière intéressante, si les acteurs dégageaient quoi que ce soit, ou encore...si la thématique avait été intelligemment traitée, didjuu ! Je ne sais pas, je suis peut-être passé à côté de quelque chose, mais j'avoue rester circonspect devant l’enthousiasme que provoque ce film ridicule.


Pourtant y' avait de quoi faire. Ce qui me pose vraiment problème pour commencer c'est que le mec arrive à faire de ces ados malléables des fachos finis en... une semaine. Franchement, ça ne choque personne ? Je n'ai pas lu le livre (et ne le lirais probablement jamais, na!) mais le speech étant similaire je doute qu'il soit plus convaincant.


J'aurais trouvé ça intéressant si la semaine n'était qu'un élément déclencheur et que le mouvement se développe ensuite, plus lentement, de manière plus insidieuse, crédible.
Déjà, faut penser que les élèves sont en cours thématique sur l'autocratie et débutent l'expérience en tant que jeu de rôle visant à démontrer l'avènement d'une dictature. Ils ont donc CONSCIENCE de jouer un rôle, comment expliquer alors qu'au bout de sept foutus jours seulement, les marmots oublient tout et soient aussi chaud patate pour « envahir l’Allemagne en écrasant tout sur leur passage »?


Non, faut arrêter. Il ne suffit pas de poser les bonnes questions, il faut savoir y répondre avec subtilité et cohérence. Il ne suffit pas de s'inspirer d'une expérience réalisée aux states pour donner corps à une fiction. Il ne suffit pas de faire la démonstration d'un procédé, il faut que celui-ci paraisse un tant soi peu réalisable.
Sujet intelligent ne fait pas automatiquement œuvre intelligente. C'est comme les antibiotiques : c'est pas automatique. Sauf l'extrait de pépins de pamplemousse. C'est un antibiotique naturel très efficace qu'on peut utiliser quand on veux, même en préventif. C'est super bien, l'extrait de pépins de pamplemousse.


Et puis tout arrive dans de gros sabots, c'est téléphoné, ça ne semble s'adresser qu'aux ados (j'aurais peut-être aimé à 14 ans, et encore). C'est caricatural et grossièrement ficelé, sans jamais réellement sonder la psychologie sociétale et la manipulation dont il est sensé être question.
Chaque personnage est un stéréotype -ce qui aurait pu être intéressant pour montrer différentes réactions au même régime- mais aucun personnage n'est développé pour montrer COMMENT son avis évolue, comment il est endoctriné. Non, il est endoctriné et puis... voilà. C'est tout. Merci, au revoir.


La seule qui semble avoir un minimum de lucidité au milieu de tout ça, c'est l'ado aux dreadlocks, parce qu'elle est trop rebelle alors elle a les cheveux sales, tu vois. À un moment elle dit « non mais j'y crois pas » « non mais je rêve » eh ben avec ça elle résume tout le film, la coquine.


Le plus drôle/navrant c'est que le film à l'air de se donner à fond pour foutre une grosse claque au spectateur, alors qu'il ne parvient même pas à susciter la moindre émotion en ce qui me concerne.


Aaaaah, ces DVD à deux euros dans les magasins d'occasion, qu'on aurait pas pris la peine de chercher gratuit sur internet mais qu'on pioche indolemment en se disant « allez, pourquoi pas ?» Le pire c'est que c'est un pote qui m'en a parlé, et qu'il lui a mis 10 à ce truc, alors qu'il a mis 1 à Breaking Bad. Si tu me lis mon ami, sache que tu n'as rien compris à la vie.


Tiens, y'a plus de philosophie sur la nature humaine dans n'importe quel épisode de Breaking Bad que dans ce film à la con.

Veather
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le 7 sept. 2015

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Veather

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