Un drame social, humaniste, bouleversant, poignant, dur. Sélection officielle et film d'ouverture du Festival de Cannes 2015, malheureusement hors compétition, parce que je lui aurais donné la Palme d'Or DI-RECT (même sans avoir vu les autres films haha). Je ne sais pas d'où sort ce Rod Paradot (qui interprète Malony) mais la force de son interprétation m'a complètement chamboulé, jusqu'à m'émouvoir aux larmes à plusieurs reprises.
Je t'aime.
Les "seconds" rôles, que ce soit Deneuve, Forestier ou encore Magimel, sont d'une étonnante justesse et confèrent au film un tout cohérent dans une forme d'hommage à celles et ceux qui tentent de contrecarrer la logique accablante du déterminisme social. Loin d'être un film moralisateur, on pourrait retenir la formule suivante, prononcée par un juge pour enfant et exergue du film : « L’éducation est un droit fondamental. Il doit être assuré par la famille et, si elle n’y parvient pas, il revient à la société de l’assumer. »
Un film qui fait réagir, et c'est aussi ça qu'on demande au cinéma, de provoquer des émotions !