La Ruée vers l'or (The Gold Rush) est une comédie dramatique Muette (version de 1925) & sonore (version de 1942) américaine de Charlie Chaplin qui raconte l'histoire des chercheurs d'or dans le Klondike, au nord-ouest du Canada, en 1896... parmi lesquels on trouve un pauvre prospecteur solitaire (Charlot) qui trouve refuge dans une cabane isolée appartenant a l’infâme Black Larsen (joué par Tom Murray), un dangereux repris de justice qui va voler l'or de Big Jim McKay (joué par Mack Swain) un autre prospecteur, une grosse brute au cœur tendre.... avant de faire des petits boulots comme déblayeur de neige (a la pelle) entre autres dans une ville de prospecteurs... ou il va tomber amoureux de la belle et indépendante Georgia (magnifique Georgia Hale), une danseuse du saloon très courtisé par un certain Jack Cameron (joué par Malcolm Waite) un joli cœur...
« Ce prochain film doit être une épopée ! la plus grande ! » dixit Charles Chaplin en parlant de son troisième long métrage après les deux mélodramatiques Kid (un joli succès critique et public) et L'Opinion publique (un échec public... beaucoup trop dramatique peut être)...
Inspiré par une photographie de la ruée vers l'or du Klondike de 1898 et par le récit de l'expédition Donner de 1846-1847, Chaplin réalisa ce long métrage (de 96 minutes (version 1925) raccourci 72 minutes pour la version sonore de 1942) qu'il qualifie de « comédie épique sur un sujet grave ».
Dans La Ruée vers l'or, Charlot est représenté comme un prospecteur solitaire affrontant l'adversité et à la recherche de l'amour et a pour partenaire la très belle et moderne (par son jeux) Georgia Hale (laquelle sera par la suite, Myrtle Wilson dans le Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), de Herbert Brenon...)... lequel signe une grosse production (avec un coût de près d'un million de dollars... Énorme pour l'époque... pour exemple Intolérance de D. W. Griffith avait couté 1 750 000 $) tourné en partie dans les montagnes de l'ouest du Nevada et en studios ou on trouve des décors extravagants et des effets spéciaux assez réussis pour l'époque avec plus de 600 figurants... et son premier grand film qui comporte au moins deux scènes cultes comme Charlot mangeant sa chaussure ou la danse des petits pains... Enfin bref, La Ruée vers l'or est considéré aujourd'hui comme l'un de ses plus grand film... Et en attendant ses deux grands chef d’œuvres Les Lumières de la ville (1931) et Les Temps modernes (1936)... Ruez vous vers ce petit bijou cinématographique qui contient autant de poésie (dans ses scènes d'émotions) que de scènes comiques.