La Reine des Neiges
6.1
La Reine des Neiges

Long-métrage d'animation de Chris Buck et Jennifer Lee (2013)

Après avoir abandonné comme un malpropre ma famille pour Capitaine Phillips, j'avais promis à ma fille de l'amener voir un film plus adapté à son âge.
Faut dire que ce soir là, j'étais pas le plus open pour aller au cinoche. Je venais de perdre 7 heures de boulot à cause de ma ruine d'ordi qui pour le coup failli terminer dans le ruisseau. Mais une promesse étant une promesse nous voilà au ciné, et après avoir lutté contre la touche 3 du distributeur Haribo, nous nous installons dans le fond de la salle.

- La Reine des Neiges -, un titre bien pompeux qui fait du pied aux gamines de 10ans dans le but d'entraîner leurs pères à succomber aux salles obscures.

Alors ça vaut quoi ?

Pour l'intro, ils commencent en musique avec des paroles exagérément limpides, histoire que les gosses comprennent d'emblée de quoi il retourne tandis que le reste du public engloutit la dernière gélatine restée dans le fond du paquet, stressé et engoissé par ce qui peut suivre.
Les animations sont soignées, c'est déjà ça de pris. Disney persiste dans sa propension à suréquiper ses persos d'énormes yeux, de bouches toujours plus immenses, sûrement pour mieux chanter, car voilà qu'après 5 minutes la chorégraphie recommence. Bien que le récit en lui-même soit assez bien pensé et plaisant, on vient vite à se demander pourquoi est-ce nécessaire de chanter si souvent. Plutôt que de donner du rythme, l'exagération casse le l'histoire et au lieu de susciter l'empathie c'est l'énervement qui finit par gagner.
Heureusement pour nous, la chansonnette se fait plus discrette dans la seconde partie et heureusement pour nous, Sven le renne et Olaf le bonhomme de neige viennent occuper l'espace, et le font sacrément bien. Ces deux personnages sont de vraies découvertes dans un métrage saupoudré de superficiel, et c'est avec surprise que l'on se fait prendre dans des gags plaisants et même carrément drôles.
Leurs rôles sont secondaires pourtant on se souvient facilement de leurs répliques et de leurs gueules d'amour, et on finit par passer un assez bon moment.
Globalement plaisant - La Reine des Neiges - réussit à charmer les plus petits et satisfaire les grands. En somme c'est l'exercice qui lui était demandé, rien de plus, rien de moins.
FPBdL
6
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le 8 déc. 2013

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FPBdL

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