La Peau douce est un Truffaut typique. Lent, romantique, un peu déstructuré... Si l'accroche est plutôt intrigante (rencontre avec Françoise Dorléac dans l'avion), le rythme s'essouffle très vite, puis s'achève sur une belle accélération romanesque.
Encore une fois, ce n'est pas que le film est inintéressant. Mais il aborde un thème très banal, celui de l'adultère de l'homme marié en quête d'adrénaline juvénile, sans jamais atteindre le niveau spirituel de Jules et Jim, ou le niveau d'enthousiasme de Baisers Volés. On ne peut donc pas s'empêcher de s'ennuyer un peu. Enfin, j'ai trouvé Jean Desailly un peu plat.
Anecdote: saviez-vous que le décor de l'appartement des Lacheney est le domicile même de Truffaut ?