Il est dommage, pour le premier visionnage d'une oeuvre d'un cinéaste, d'être passé à côté de son propos, J'ai donc lu un entretien pour éclaircir mon incompréhension.
Au début, je voulais réaliser un documentaire sur le rapport du Jardin zoologique d’Alger et de l’idée du paradis et comment tout cela pouvait se tisser. Le jardin terrestre et le jardin céleste en somme. Il y a le jardin comme lieu du désir, des amours, du plaisir et de l’épanouissement des sens.
C'est encore moins clair.
La Parade de Taos a été construit autour d’un vide. C’est un film avec un sujet ou un objet, mais il est défini par son rythme, car nous ne voyons jamais rien. [...] Il y a un livre d’un historien d’art, Daniel Arasse, qui s’intitule On n’y voit rien. Dans sa préface, il raconte une conversation qu’il a eue avec une amie. Celle-ci lui sort des références en matière de littérature, des choses formatées à voir absolument, des citations… Lui de son côté renchérit en lui disant : «Tu devrais te laisser emporter par le plaisir et te laisser regarder les choses».
C'est donc un film qui se vie sans en chercher de réponse et ne m'a pas déplu dans sa mise en scène ainsi que sa photograpie, me laissant le sentiment du visionnage de La Femme qui est partie de Lav Diaz, bien qu'il n'y ai pas de choses commune entre ces deux oeuvres si ce n'est le suivi de l'errance d'une femme et le noir et blanc.