Un diamant noir
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Par delà les apparences...
Un père, policier de haut rang. Deux fils : Joseph (Mark Wahlberg), qui suit fidèlement ses traces, et Bobby (Joaquin Phoenix) qui préfère le monde de la nuit, de la came, et sa petite amie. Le bon fils et la brebis galeuse.
Jusqu'au jour où tout bascule.
Jusqu'au jour ou Bobby acceptera de jouer les indics contre le neveu de son patron, trafiquant de drogue notoire, après que ce dernier ait commandité un attentat contre son frère. Jusqu'au jour où il entrera dans la police après l'assassinat de son père. Pas par idéalisme, pas par honnêteté retrouvée. Pas pour avoir un statut honorable.
Par amour.
Par amour de la famille.
La famille, l'amour de la famille étaient déjà au centre des deux premiers films de James Grey, Little Odessa et The Yards. Il l'est aussi de We own the Night, comme la diaspora russe new-yorkaise, et la question du bien et du mal, de l'évolution possible d'un homme, de la fidélité ou non à ses principes. Ce film est un polar, certes, un combat entre la police et la mafia russe, une enquête truffée de violence, de fusillade et de trafic de cocaïne. Mais il est bien plus que ça. Il décrit avant tout le retour de l'enfant prodigue parmi les siens, un retour qui ne se fait pas sans larmes ni sacrifices, et montre que la brebis galeuse peut cacher une pépite d'or.
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Créée
le 31 mars 2018
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