C'est sec. Ca tourne en rond. C'est de ces histoires poisseuses. Ces histoires d'enquêtes qui ne débouchent jamais. Ces polars downtempos forcément déceptifs. C'est l'histoire tristement tragique d'une jeune femme tuée par une nuit d'insouciance en Maurienne. Et c'est l'histoire tragique des femmes tuées par des hommes. Toujours. Tout le temps. Le film est antispectaculaire au possible. Sans éclat. A relever la prestation de Bouli Lanners. Et celles de G. Bouillon et Anouk Grinberg. Les signifiants sont un peu décalés et, je trouve, pas très bien employés (l'écrin (les murs) des montagnes, la gentiane bleue est un symbole qui est théoriquement adressée à celui qui cause la souffrance, les chats noirs...)... Mais le film reste.