Je n'étais pas un grand fan du premier Bourne, mais force est de reconnaître que de par son décor Européen, il avait son charme.
Le deuxième correspond à la logique du toujours plus.
Donc exit Doug Liman, seul bon réalisateur de cette foutue saga, et place a Paul Greengrass, qui aura posé avec ce film et le suivant, un changement radical dans tout Hollywood, pour le pire et le meilleur.
Mais surtout pour le pire.
Sur fond d'une intrigue bidon des cadavres du passé de Jason Bourne, impliquant forcément des méchants russes que les années 2000 avaient pas besoin de revoir, La Mort dans la Peau vous offre 2h de tourni, de vertige et de vomi.
Les combats s'enchainent ou Jason Bourne a beau se recevoir une petite blessure, une eraflure de temps à autres, il devient basiquement (NDA: la métaphore ne vient pas de moi) cet espèce de slasher movie inversé: le héros est un tueur en série invicible et on attend juste qu'on lui envoie de la chair à canon pour la tuer instantanément.
Pendant ce temps les cadreurs filment en tremblant de partout comme si ils avaient une envie de pisser qu'ils réprimaient depuis deux jours, faisant en sorte que le spectateur ne comprenne strictement rien à ce qu'il se passe.
Ce qui aide ce pauvre Matt Damon a nous faire croire qu'il est le boss du Penchat Silak quand en vérité, il nous fait la danse des canards.
Comble du comble, cette scène largement inutile ou il vient se battre dans une maison avec un énième agent et se sert d'un magazine qu'il roule pour le frapper avec, chose d'ordinaire réservée aux COMEDIES de Jackie Chan.
Parfois il y'a des bribes de bonnes idées comme la toute fin, mais contre balancées par des scènes d'une stupidité rare ou le manque d'intelligence s'associe avec la morale douteuse.
Quid d'un assassin qui vient réclamer le pardon d'une fille pour le meurtre de son papa dont elle a fait le deuil des années plus tot, en se ramenant avec UN FLINGUE ?
Merci Paul, ca valait bien le coup de me filer une crise d'épilépsie.