On pressent le réalisateur, Mark Tonderai, très influencé par le cinéma de Dario Argento. L’une des scènes à l’air de faire clairement référence au fameux plan à la Luma de "Ténèbres", glissant le long d’une façade, pour évoquer la menace qui rôde tout en situant dans l’espace les occupantes de la maison. On retrouve aussi le trauma enfantin bien glauque — celui qui vous condamne à la psychanalyse à perpétuité — à la perception biaisée, récurrent dans plusieurs films du réalisateur des Frissons de l’angoisse.
L’interprétation de Jennifer Lawrence est plutôt solide. Ce qu’elle fait ici laisse entrevoir le potentiel “physique” qu’elle développera dans X-Men… et la saga “Hunger Games” par la suite. La Maison au bout de la rue ne laissera pas forcément une grande empreinte dans sa filmographie, mais cette série B se regarde sans déplaisir.