La grande muraille !

Réalisateur reconnu, Zhang Yimou a eu le droit à tout un buzz négatif avant la sortie de La grande muraille. Parceque qui dit acteurs américains dans ce genre de film, dit forcément White Washing…

Alors regardons donc le film de prés. On y voit 2 héros, américain et espagnol, être à la recherche d’une certaine « poudre noire ». Ils se retrouvent devant la grande muraille, sont kidnappés, et découvrent que, tout les 60 ans, les Tao Teï (des bêbêtes pas bien sympa) tentent de se répandre sur la planéte. La muraille et l’armée qui est à l’intérieur protégent donc le monde…

A partir de là, le réalisateur, fort de ses talents de metteur en scéne, met en image un film qui posséde une certaine ampleur et qui explose dans des scénes de bataille d’une beauté esthétique calculés (chaque types de combattants a une couleur bien particuliére et identifiable, ce qui donne lieu à des combats chorégraphiés) et qui rapelle à quel point le cinéma asiatique porte un vrai soin à la beauté de ses oeuvre. Si le côté américain ressort clairement par la place de William (Matt Damon), il n’en oublie pas pour autant de créer un antagoniste pas bien dangereux, mais lui aussi ricain.

Le reste du casting est majoritairement asiatique, ce qui ressent dans le plaisir à proposer des combats rendant hommage au Wu Xia Pan entre autres. Et s’il céde parfois aux CGI, elles sont globalement réussit. Il ne faut pas en attendre un grand film, ou un chef d’oeuvre, mais on est bien là devant un pur divertissement au sens strict du terme. Le scénario est simple, on en prévoit les retournements de situation à l’avance, et ce n’est clairement pas le meilleur film du réalisateur, mais il se hisse dans le haut du panier des blockbusters du moment !