En 1963 le cinéma populaire américain se découvre une deuxième jeunesse grâce aux talents conjugués de grands noms du 7ème art. "La grande évasion" est, à mes yeux un film coup de poing. C'est à dire qu'ayant découvert ce film à l'âge de 14 ans (en fait je peux même vous citer la date exacte puisque cela m'avait vraiment touché, le 11 novembre 2004), je ne m'en suis jamais séparé. Il représente beaucoup à mes yeux et m'a même poussé à me diriger vers le monde du cinéma.

Pourquoi me demanderez vous?
La réponse n'est pas simple mais il y a bien un avant et un après "The great escape" chez moi. Tout d'abord c'est par ce film que je découvrais Steve McQueen, James Garner, Charles Bronson, James Coburn, Donald Pleasance, David McCallum...Et que je retrouvais un des héros de mon enfance, Richard Attemborough (Hammond dans Jurassic Park). C'est aussi par lui que je commençais à m'intéresser au nom d'un réalisateur : John Sturges, qui de fil en aiguille m'a conduit à Sam Peckinpah, Stanley Kubrick (via Kirk Douglas dans "Règlements de comptes à Ok Corral") ou encore Robert Wise. Le thème d'Elmer Bernstein m'a aussi terriblement marqué et ce pour mon plus grand bien.

"La grande évasion"raconte l'histoire d'un groupe d'officiers de l'armée de l'air allié, enfermés dans un stalag, ils n'auront pour but que l'évasion. Tantôt tragique, tantôt comique leurs aventures vont les emmener bien au delà de leurs espérances. 250 d'entre eux vont parvenir à fuir les barbelés allemands mais le tout sera alors de survivre.

Ce n'est pas la première fois que Sturges dirige certains comédiens, McQueen par exemple aura servit le réalisateur deux fois auparavant. Mais on peut aussi citer Coburn ou Bronson dans le western "Les sept mercenaires". Ce n'est pas aussi sa première collaboration avec Bernstein qui aura signé la BO des magnificent seven. Le même monteur et un directeur de la photo qui aura travaillé sur "West side story", rien que ça.

Alors pourquoi ce film d'évasion, et j'insiste bien sur le mot "évasion" car il ne s'agit pas d'un film de guerre, pourquoi me touche t il autant?
Il s'agit là d'une formidable aventure humaine, d'une mise en scène simple mais très bien structurée, d'acteurs géniaux, d'une musique de rêve et surtout, de la découverte pour moi de McQueen.

Zut, le furet Werner vient me chercher, faut avouer que j'aurais pas du lui voler ses papiers pour Blythe... Enfin, quand il faut il faut. Hey Hitls tu me passerais pas ton gant de base ball et ta balle? Merci!

bam tabam bam bam tabam bam...

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le 9 févr. 2012

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