Passé inaperçue au dernier festival de Cannes où il aurait amplement mérité 2 prix, celui de la mise en scène et celui d'interprétation masculine pour Tony Servillo, La Grande Belleza est un bel hommage aux cinéma de Fellini. Notamment La Dolce Vita et 8 et demi qui ont dût être une énorme source d'inspiration pour le personnage de Jep en pleine crise existentielle qui vit sur le succès de sont livre depuis 40 ans et n'a jamais retrouvé l'inspiration, préférant devenir le roi des soirées mondaines. Il passe sont temps avec ses "amis" qui attende patiemment qu'il se mette à réécrire un nouveau best-seller, il discute de choses futiles, il est sarcastiques avec pratiquement tout le monde en citant de grands auteurs. Et quand il est seul c'est pour repenser à sa jeunesse et à ce grand amour qui l'a quitté.
Malheureusement malgré des plans d'une beauté et des scènes d'une grande poésie (la girafe ou encore avec les flamands roses), l'histoire tourne rapidement à vide et l'évolution de Jep mal raconté. Mais l'interprétation de Tony Servillo qui à chaque film ne joue pas sont personnage, il l'incarne avec perfection et les plans somptueux de Paolo Sorrentino nous font vite oublier les faiblesses du scénario.
Sutter_Kane62
7
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le 20 janv. 2014

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