Panem et circenses

Je ne sais pas trop comment noter ce film. Je m'y suis ennuyée mais je trouve aussi que le film sert parfaitement son propos : illustré la vacuité de la vie, ici mondaine et romaine. Parler des illusions perdues, des destins gâchés, de l'hypocrisie générale, de vanité, de superficiel. Le tout devant le Colisée, ce qui rajoute une touche assez "des pains et des jeux". Les acteurs sont bons, Toni Servillo en tête, vieux-beau tout à fait charmant.

Mais 2h30 c'est long, l'entrée en scène du héros doit arriver après 20min de film environ, d'ailleurs il faudrait qu'on m'explique à quoi sert la toute première scène, assez belle, mais dont je n'ai pas compris l'utilité. La première scène de fête est longue, longue, longue, ne devenant pour moi intéressante que lorsque Jep se retrouve isolé au milieu de la faune mondaine. Le décors, Rome, est magnifique, mais à mon sens il y a plein de scènes qui ne servent à rien, comme si le réalisateur avait absolument tenu à ce que toutes les images qui lui sont venues en tête soient présentes à l'écran.

A plusieurs reprises je me suis demandée pourquoi le film ne terminait pas sur telle ou telle scène.

Bref, un film un peu trop ambitieux peut-être, en tout cas beaucoup trop long.