Je ne connais pas Rome qui reste pour moi LA ville mythique, chargée d'histoire, dégoulinante de beauté, celle qui vous happe au détour des films qui l'ont célébrée, de Vacances romaines à Journal intime en passant par l'inoubliable Dolce Vita d'un maître nommé Fellini.
Sorrentino cette fois, nous offre la vision magique et...
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Le tourbillon de la vanité
Le prologue du film est on ne peut plus programmatique. En mouvement constant, il explore dans toute la latéralité possible une place et les gens qui s’y croisent, avant qu’un micro événement – la mort par arrêt cardiaque d’un touriste asiatique, sur une terrasse surplombant Rome – ne la ponctuent, mais en rien ne brise son rythme : les chants se poursuivent, les travellings aussi. Y succède...
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La Grande Beauté perdue dans le Néant
En 1960, La dolce vita libère l'imaginaire de Fellini et lui ouvre les portes de l'onirisme et de la psychanalyse. En effet, pour la toute première fois, il raconte et dépeint généreusement un monde où les certitudes s'effilochent. Fellini, sans vouloir jouer les moralistes, propose à la réflexion des interrogations auxquelles il n'apporte pas de réponse directe mais à l'égard desquelles il est...
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Des paillettes pour le safari photo
Dans La Grande Bellezza, il y a Tony Servillo. Magistral, charismatique, d’un naturel insolent, flamboyant quand il pique au cœur par son verbe incisif, émouvant lorsqu’il contemple son chemin de vie, dont le potentiel en partie manqué lui est renvoyé constamment à la figure par les convives qui partagent son vin.
Il y a également dans La Grande Bellezza une belle sensibilité pour...
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La (dolce ?) vita
J'avais écrit il y a peu une critique consacrée au film Intervista, proposée sur Senscritique, dans laquelle j'affirmais, qu'après la fin de Cineccitta et avec les contraintes d'un cinéma bankable et formaté, il n'y aurait plus jamais de films à la Fellini.
http://www.senscritique.com/film/Intervista/critique/22321409
C'est le moment choisi par Paolo Sorrentino pour proposer un remake...
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Sorrentino arrive à embrasser la vie en un seul film.
J'avais haï This Must Be The Place.
Mais vraiment.
Mais tout ce qui était raté dans ce film est réussi dans celui là.
J'en suis sortie bouleversée.
Sorrentino arrive à embrasser la vie en un seul film.
Ses contradictions. Sa beauté. Sa vacuité. Ses choix. Son absurdité.
Et surtout notre quête à tous d'essayer parfois d'y trouver du sens.
Ces moments où la réalité nous frappe de plein...
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Sorrentino le falsificateur, ou l'homme à la vulgarité parfois fascinante...
Paolo Sorrentino reste pour moi une énigme, un cas d'école. J'ai beau me dire que son cinéma est en partie une arnaque, de l'épate bourgeois, je ne parviens pas à éviter de me retrouver pris au piège, comme hypnotisé, ponctuellement, et ce quel que soit le film.
"La grande...
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Cinecittà renaissance
Flamboyante et habitée, la caméra de Sorrentino, en perpétuel mouvement, pourchasse l’incandescente déprime de son petit monde, caresse les corps et la matière, affronte sa vulgarité avec l’art, assourdit sa vacuité par la poésie, ses pas résonnent dans les vastes rues de la Fellini Roma pour atteindre son ultime but, embrasser La Dolce Vita.
https://pecine.wordpress....
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Fortement, à Rome, attisé
En fêtes, tu es un garçon plutôt triste
Au fond, quoi de plus lugubre qu’une fête ? Attention, je ne parle pas d’un soirée improvisée entre pote ou une bonne bouffe en nombreuse compagnie. Encore moins de l’apéro qui dégénère.
Non, je pense à ce machin suffisamment prémédité pour permettre une invitation, une organisation, une sono et pourquoi pas, un ou deux moments...
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Voir Rome et mourir
Film qui nous présente Jep,journaliste à succès et écrivain d'un seul succès littéraire, il y a plus de 40 ans et dont la vie ne se résume plus qu'à un défilé de fêtes et des personnes sans intérêt dans la Rome mondaine.
Dommage que le film soit si inégal:il arrive parfois avec brio à exprimer le désarroi de cet homme,intelligent mais désabusé par sa vie, qui lui semble vide et superficielle,et...
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