Revu 29.01.2019 / 27.11.2017
(Les hasards des programmations font que le même jour j'ai vu le Rouge et le Noir d'Autant-Lara... 1954 tous les deux... Sans commentaire.)
La beauté est ici tellement poignante par moments qu'elle suffit à indiquer le drame, ou l'inverse, le drame est tellement poignant que la beauté ne peut que surgir, comme les larmes coulent du corps sous la douleur.
Sans doute, un des 5 plus grands mélodrames jamais réalisés. Les deux prénoms chantés par la mère vous déchire l'oreille des années après encore, comme une invitation à ne jamais oublier toute la souffrance du monde silencieuse et anonyme. Oui, une chose aussi simple que ça. Toute petite chose ballotée par le vent, les tsunami et les puissants.
Pas de plans subjectifs (ou un seul long plan subjectif de 2 heures), pas de raccords sur un regard quelconque, seuls des raccords sur le souvenir, la vision du souvenir, l'oreille du souvenir. Pas de pitié... (ou un seul chant pitoyable de 2 heures)
29.01.2019
Sans oublier la mécanique du pouvoir, la broyeuse infernale, la faiseuse de démons.
Le premier plan (vivant) après les lourdes pierres indique une fragile tache de lumière dans la forêt, barrée par un arbre en contrejour...