L’Île aux chiens est un long-métrage réalisé par Wes Anderson et qui utilise la technique d’animation en volume (ou stop-motion, c’est-à-dire filmé image par image).
Dans un futur dystopique, le Japon subit une surpopulation canine. Ces chiens, errants ou domestiques, souffrent de la fièvre canine. Le maire de la ville de Megasaki, qui déteste les chiens, décide de les exiler sur une île au large du Japon : l’île poubelle. Le premier chien déporté se nomme Spots, garde du corps de la pupille du maire, Atari Kobayashi. Six mois plus tard, Atari vole un avion pour rejoindre l’île poubelle et récupérer Spots. C’est à ce moment-là que commence une belle histoire d’amitié entre Atari et cinq autres chiens Rex, King, Duke, Boss et Chief, qui l’aideront à chercher Spots.
Rien que pour la beauté des images, des décors et le charme de la technique de stop-motion, ce film vaut la peine d’être vu. Les personnages, les décors, tout a été fabriqué à la main, avec un souci du détail incroyable. Les explosions sont réalisées à l’aide d’une sorte de ouate qui forme un nuage, et dans le cas d’une bagarre, des pieds et des mains en sortent, ce qui ne manque pas de faire sourire le spectateur.
La trame scénaristique contient beaucoup de rebondissements donnant du rythme à ce long-métrage. Une touche d’humour assez simple mais très efficace égaie ce film.
Pour une fois, les enfants sont en posture de héros et font changer les choses. Ils s’adaptent aux situations facilement et font preuve de créativité, contrairement aux adultes.
Pour conclure, je vous recommande vraiment d’aller voir l’Île aux chiens, empreint d’un souffle rafraîchissant, de scènes touchantes, d’une technique d’animation magnifique, le tout couronné par le charme du scénario signé Wes Anderson.
Coccinelle solitaire