Clint Eastwood dirige son deuxième film après le succès d'Un frisson dans la nuit, son premier film en tant qu'acteur-réalisateur en 1971, L'Homme des hautes plaines réalisé en 1973 fait revenir l'acteur dans son cadre familier de l'ouest et de ses rôles familier de l'homme sans nom et paie sa dette au western spaghetti et à Sergio Leone qui l’a tiré de l’anonymat. Déjà il fait preuve d’une certaine originalité dans le ton en recherchant à traiter différemment une énième histoire de western. Premier des quatre westerns qu'Eastwood réalisera (Josey Wales hors-la-loi, Pale Rider le cavalier solitaire et d’Impitoyable), le film rassemble tous les thèmes que le réalisateur développera dans ses œuvres de western, notamment celui de la vengeance et ne pouvant pardonner la veulerie du genre humains. Toutes ces images et symboles confèrent au film une dimension à la fois crépusculaire et fantastique.
Monsieur Eastwood fait le portrait d'un mystérieux étranger qui émerge des chaleurs torrides du désert et chevauche vers la ville de Lago. Après avoir perpétré trois meurtres et un viol dès son arrivée dans la ville, les habitants impressionnés et terrifiés par le personnage vont lui demander de tuer trois autres bandits armés juste sortis de prison...
On trouve dans ce film l'acteur Geoffrey Lewis (Le Justicier de minuit, Double Impact) qui tourna sept fois avec Clint Eastwood (Le Canardeur, Doux, dur et dingue, Bronco Billy, Ça va cogner, Pink Cadillac, Minuit dans le jardin du bien et du mal) et aussi le cascadeur et réalisateur Buddy Van Horn, qui a longtemps été la doublure de Clint Eastwood avant de le diriger dans trois films (Ça va cogner, La Dernière Cible et Pink Cadillac).
L’Homme des hautes plaines est une œuvre fantastique, qui ne prend pas une seule ride et qui demeure encore plus formidable à chaque nouveau visionnage.
C'est celui que tu graves, celui de mon frère. Prends-en soin !