Dur dur de plaire aux spectateurs d'aujourd'hui quand on est un Bond des seventies !


Il est vrai que L'Homme au pistolet d'or peut sembler en-deçà des attentes qu'invoquent son titre.
Il est vrai que certains éléments sont lourds: "Il ne répond pas à nos critères de qualités". Trop forte concentration en nique-elle et en or gras, sans doute...


Mais il a tant pour se défendre ! Tant et en même temps, si peu...


L'Homme au pistolet d'or a en fait un génie et pas des moindres: il ne sera jamais vu de la même façon suivant les époques par divers publics comme par une même personne. Difficilement appréciable, le noter reviendrait à le réévaluer souvent. Un questionnaire de Proust bondien (cf. la belle critique de Bondmax, Tranche de vie bondienne, http://www.senscritique.com/film/L_Homme_au_pistolet_d_or/critique/25896756 , que j'espère voir continuer sur plusieurs âges !).


Mais trêve d'attendrissement et place au duel de titan Film vs Frenhofer !


Les balles à blanc


Puisque c'est toujours ainsi qu'il est vu, voyons d'abord les défauts de ce neuvième James Bond. Ce qui font qu'on l'esquive.
Principaux défauts, la recette perdante de Vivre et laisser mourir: une VF douteuse, une traduction approximative et un retour impromptu et assez contestable des bateaux à moteur.
Le doublage ne rend justice ni à Roger Moore ni à Soon Taik Oh (le père de Mulan chez Disney), l'interprète Hip. La traduction des noms de personnages, pour se faire littérale ou phonétiquement proche, s'éloigne du sens originale pour le pire comme pour le meilleur.
Un exemple parlant est celui de l'une des James Bond Girls du film, Miss Bonnenuit. Interprétée par la pulpeuse et sexy suédoise Britt Ekland, qui a également joué avec Christopher Lee un an auparavant dans The Wicker man, la belle ne convainc pas. C'est une bécasse, sauvée par sa seule plastique et qui ne sert qu'à ressasser ce que Bond a déjà découvert, à justifier le duel final et à faire courir mille dangers par ses gaffes successives. Marie Bonnenuit est la traduction littérale de Mary Goodnight, conservée pour le gag final du film. Mais le prénom Mary devrait mettre la puce à l'oreille autant que son aveu d'impuissance à résister aux hommes dans une des scènes du film. Son nom signifie en réalité Marie-couche-toi-là, sobriquet donné aux filles faciles qui est tombé en désuétude.
Britt Ekland peine à faire valoir autre chose que ce que son personnage met en valeur et apparaît comme la version blonde et de premier plan du personnage de Miss Caruso dans Vivre et laisser mourir. Elle sert le côté vaudeville de l'ère Moore, plus criant dans les deux premiers volet de cet interprète. Elle apporte le comique de la belle godiche que 007 doit cacher dans son placard à l'arrivée de la belle ténébreuse. Elle incarne les défauts humoristiques du film quand l'autre James Bond Girl en incarne la classe plus sombre et charismatique.
Beaucoup de défauts viennent du côté féminin dans ce film. On aime trop Loïs Maxwell pour lui reprocher un coup de vieux q'elle saura cacher dans certains des volets suivants mais force est de reconnaître que, si elle conserve son caractère mutin et provocateur, Miss Moneypenny perd en glamour dans ce nouvel opus.
Mais elle reste plus irréprochable que la danseuse du ventre sur-caricaturale d'une scène de début de film où Bond cherche à récupérer une balle en or de Scaramanga restée accrochée en talisman au nombril de cette même danseuse. Une scène assez vieillie qui gâche un peu le film et fait surtout regretter les combats plus violents et bien mieux chorégraphiés de Roger Moore dans Le Saint.
Deux autres personnages féminins viennent confirmer les défauts du film: les nièces de l'agent Hip. Ces dernières volent la vedettes à Bond en mettant une armée de karatékas de Haï Fat, le méchant thaïlandais du film, ce qui le ridiculise puisqu'il ne sert plus à rien et pourrait être remplacé par elles.
Mais le plus consternant réside dans l'esprit clairement colon de ce nouveau volet. Bond joue les bourgeois dans les ruelles misérables de Macao -quand Skyfall n'en montrera que la splendeur visuelle plus en accord avec le standing et la classe de l'espion - et raille les pratiques des arts martiaux qu'il conçoit comme absurdes. Bond surfe donc sur la vague des films de karaté pour s'en moquer et affiche parfois un recul vis-à-vis du regard occidental sur la Thaïland pour finalement se comporter en "saleté de touriste". A l'exemple de cette scène où les simples touristes dénigrent le petit vendeur d'éléphants en bois quand Bond lui prête attention, lui promet de l'argent, avant de le rejeter violemment à l'eau.
Des éléphants qui incarne l'une des raisons du départ du producteur Harry Saltzmann - dont c'est là dernière participation - car ce dernier a fait perdre une somme considérable au budget du film en commandant de vrais éléphants pour une scène qui non seulement ne s'est pas faite mais lui était en prime totalement sorti de l'esprit. Le départ de Saltzmann marquera la fin d'une certaine fantaisie dans l'univers de 007 mais aussi un retour à la normale d'un budget devenu devenu - souvent par sa faute - pharaonique.


Après de si tristes constatations, certains parleront de naufrage, d'autres crieront à l'instar de la danseuse du ventre: "Mon James Bond est perdu !". Et James Bond leur répondra: "Pas pour tout le monde !".


Un rien en-dessous !


Car ce nouveau volet n'use pas que balles à blanc mais certaines balles en or manquent leur cible.
A l'exemple de Roger Moore qui a abandonné l'idée du bourbon sans glace mais s'entête à troquer les élégantes cigarettes de Sean Connery contre un gros cigare à la JR Ewing, qui lui donne un air plus Trimalcion qu'aristocrate.


A l'exemple d'une de ses répliques, perdue dans une scène vaudevillesque, qui donne dans l'auto-critique. Devant Miss Anders venue le visiter, Bond cherche à cacher la présence de Bonnenuit cachée sous la couette du lit. Il explique le relief qu'elle ne manque pas de provoquer comme "le truc éculé des trois oreillers". Une allusion bien moqueuse à l'astuce utilisée par Sean Connery dans Docteur No pour tromper le Dr Dent. Mais si l'auto-critique est bonne, elle met dans le même temps en exergue la qualité inférieure des nouveaux volets qui se permettent de juger des anciens.


A l'exemple de la chanteuse Lulu, réputée pour sa victoire ex-aequo à l'Eurovision en 1969 pour Boom Bang-a-bang qui donne ici une chanson générique dans l'esprit bondien - elle présente le personnage du méchant comme Goldfinger avant elle et contient le titre du film - mais tonitruante et bien trop seventies. Peut-être est-ce son lien avec le Bee Gees Maurice Gibb?


A l'exemple également du personnage de Nick Nack, le majordome nain de Scaramanga, interprété par le libidineux français Hervé Villechaise qui gagnera avec ce rôle celui du nain Tattoo de l'Île Fantastique. Adorable pour les uns - c'est le cas d'Heineken qui le ressuscite dans son one-shot publicitaire The Chase - détestable pour les autres, il incarne à la perfection l'ambiguïté du film. Il est le méchant qui veut tuer et se fâche quand on l'empêche stupidement de le faire. Il est le comique grossier allié à un être humain au physique particulier qui vient enrichir l'incroyable bestiaire humain de la saga, cher à l'esprit de Fleming. Il est aussi le personnage dont le nom, traduit en VF, se trouve enrichi sémantiquement. Nick Nack signifiant bric-à-brac en français devient Tric-Trac, un mot à double sens qui dénote un jeu de dé proche du backgammon et connote la sexualité. Il n'en reste pas moins que le rapport qu'entretient Bond avec Nick Nack - il laisse entendre vouloir le tuer à deux reprises pour toujours le garder en vie - témoigne autant du plaisir que du déplaisir que peut produire ce personnage.


Autre point positif qui souffre d'une mauvaise utilisation: le retour du Sergent J.W.Pepper. Aussi gênant que son patronyme, le Sergent Poivre plaît autant qu'il agace. Son retour opère un comique de répétition agréable et permet une vraie rencontre en l'agent secret et lui. Sa présence permet aussi une vraie critique du tourisme et de l'absurdité d'un discours colonialiste-occidental: "Si vous ne passiez pas votre vie en pyjama, ce pays irait un peu mieux !", crie-t-il à des pauvres pêcheurs portant des habits traditionnels ou se lavant - faute d'autres moyens - à même le fleuve. J.W.Pepper incarne cette interne hésitation entre acceptation et condamnation d'un cliché raciste. D'où la bât qui blesse. Un bât qui blesse aussi dans la sur-exploitation de ce personnage comique qui tourne un peu le film en ridicule.
En effet, si une scène de lutte avec un sumo ponctuée par un musique riante ne gêne que peu, l'ajout en fond d'une des plus extraordinaires cascades de la saga d'une musique du même acabit est un suicide grave. Il s'agit de la désormais anthologique scène du 360° en AC Hornet X, une performance unique en seule prise du cascadeur Bumps Willard entrée dans le Guiness des records ! Mais rendue sur fond de flûteau qui lui fait perdre toute sa folie, la rendant bassement comique.
Une autre voiture prend la relève: l'exceptionnelle AMC Matador peinte comme en or qui peut être modifiée pour s'envoler ! Las, si cette voiture-gadget est une trouvaille folle et jouissive, elle empruntée à Fantômas se déchaîne, film auquel Bond a déjà emprunté le cigare-lance-missile...


De très bonnes idées donc mais mitigées, reprises d'ailleurs, gâchée par un comique mal dosé ou par la surexploitation de J.W.Pepper à laquelle répond la sous-exploitation du point le plus fort du film, son méchant éponyme, Francisco Scaramanga.


Les balles en or


Comme l'homme au pistolet d'or, le film du même nom tire quelques belles balles dorées qui savent souvent faire oublier le reste.


Pour commencer, il y a évidemment le grand méchant de cette histoire: Scaramanga. Il apparaît dans l'ombre d'Haï-Fat, méchant grand-guignolesque qu'interprète pourtant avec autorité et force Richard Loo, dont c'est le dernier film de cinéma et qui a participé au seul volet cinématographique des aventures de l'espion Five Fingers. Mais c'est pour mieux le tuer et prendre sa place pour le reste du film.
Scaramanga est particulier dans l'univers de Bond. Il est inspiré d'une connaissance scolaire de Ian Fleming entretenant un statut différent d'ami ou d'ennemi selon les sources. Dans le film, il est impeccablement et magistralement interprété par le cousin par alliance de Ian Fleming qui devait déjà jouer le rôle du Docteur No mais avait répondu No, no, no. J'ai nommé bien-sûr le colossal, mythique et regretté monstre du cinéma, Christopher Lee, vedette bien connue de la Hammer (Dracula, Frankenstein, Fu Manchu,The Mummy, Sherlock Holmes et le collier de la mort), de l'univers burtonien (Sleepy Hollow, Charle et la chocolatrie, L'étrange Noël de Mr Jack) et méchant de cinéma devant l'Eternel (Saroumane dans Le Seigneur des anneaux, Dooku dans Star Wars, Frankenstone et Mannering dans Chapeau melon et Bottes de cuir).
Christopher Lee sauve à lui seul les affres du film, offrant une prestation charismatique de haute volée d'un méchant d'un genre alors inédit, la parfaite nemesis, l'écho dans l'ombre de 007 pour reprendre une formule des Aventuriers de l'arche perdue. C'est d'ailleurs cet écho qu'il incarne le mieux, jusqu'à dépasser Roger Moore dans le rôle de James Bond, parvenant à devenir l'écho du Bond de Connery, face à face qu'alors on aurait voulu voir s'accomplir. Si Moore peine à jouer les Scaramanga, Lee a droit à plusieurs scènes où il apparaît comme un parfait James Bond: la scène où il tue son employeur et explique qu'il est le nouveau PDG, la scène de duel final et la scène de repas avant le combat où les rôles sont inversés et où Scaramanga provoque Bond comme Bond provoquait le Docteur No. Ce qui le distingue de Bond, c'est donc son caractère apatride, son exceptionnel repaire d'illusions et de galeries de glaces et sa volonté de pouvoir sur les femmes: même ses caresses se font avec le canon du pistolet d'or, devant par là comme un coldfinger, un goldfinger, un toucher de Midas.
C'est d'ailleurs son pistolet d'or, meilleur gadget du film et parmi les plus inventifs de la saga, qui offre au film un autre grand intérêt. Créé par Colibri, il est l'attraction promue par plusieurs affiches du film à travers le monde, qui en montrent les divers composants. Ce qui en fait un gadget, c'est son apparence: monté, il s'affirme une arme létale; démonté, il semble un simple briquet accompagné d'un étui à cigare. Ce qui amène d'ailleurs Scaramanga à se dire désarmé, ayant posé un pistolet d'or sur le plateau que lui tend Nick Nack mais tenant son "briquet" en main.
L'acteur et l'instrument ne cessent de faire leur retour dans les jeux vidéos dérivés de la franchise ainsi que dans les expositions consacrées à 007. C'est dire si Scaramanga, l'homme au pistolet d'or, n'est pas l'un des meilleurs sinon le meilleur méchant de la saga tout entière.


Aux côtés de ce personnage des plus singulier, on trouve Andréa Anders, sa maîtresse contrainte, dont on déplorera le peu de développement concernant son histoire et les raisons qui l'ont amenée sous le joug de Scaramanga. Jouée par Maud Adams, son premier rôle dans la saga EON bien avant Octopussy et Dangereusement vôtre, aussi connue pour ses prestations dans Battlestar Galactica et Mission: impossible 20 ans après, Miss Anders est une James Bond Girl à part dans l'univers impitoyable du célèbre espion. A l'opposée de la gourde Godnight, elle est une manipulatrice qui, pour se libérer de Scaramanga, fait croire au MI6 qu'il veut la peau de Bond. Ce qui n'est qu'en partie vrai: l'homme au pistolet d'or rêve d'un duel de titans avec son idole. Dès lors, pantins de cette sombre James Bond Girl, les deux antagonistes occupés par l'affaire du Sol X Agitator se retrouvent face à face pour une raison qui leur échappe. Lorsqu'il lui tord le bras pour qu'elle lui révèle la cachette de Scaramanga, Bond est loin d'imaginer la comédie que lui joue la belle brune ténébreuse. Bien meilleure - encore que de second plan - dans ce rôle que dans celui, plus important, d'Octopussy, Maud Adams aide sensiblement Lee à porter le film sur ses épaules.


On notera également le retour fracassant de Q, toujours admirablement interprété par Desmond Llewelyn qui pour la première fois de la saga ne limite pas son rôle à une intervention mais intervient à de nombreuses reprises.


Il serait toutefois injuste de rejeter, comme le font beaucoup, Roger Moore. Bien conscient du trop plein d'humour dans son premier volet, le nouveau James Bond se fait plus sombre et plus violent. Cela donne plus de crédit au personnage de Bond mais correspond guère à Roger Moore qui cherche malheureusement toujours à être un nouveau Sean Connery. Néanmoins, il aura tenté d'être conforme aux attentes des spectateurs dans ses deux premiers volets avant de se lâcher et de leur proposer un Bond qu'il se sera plus approprié par la suite. Pour l'instant, Roger Moore est le James Bond de la veste à carreaux ridicule de l'avant-final du film. C'est dommage.


Rejoignant l'esprit original, le film va s'inspirer d'une actualité proche. Le tableau volé de Goya du Docteur No se trouve transposé en l'épave du Queen Elysabeth qui a sombré trois ans plutôt au large de Macao. Mais L'Homme au pistolet d'or va plus loin en suggérant que l'épave, toujours sur place, sert en fait de QG secret du MI6. Cela donne lieu à un décor à double point de fuite où un décor droit lutte avec un autre décor parfaitement biais, faisant perdre tout repère spatial.
Repère perdu aussi en pleine mer pour le repaire de Scaramanga sur l'île aux rochers en forme champignon du nom de Phuket . On la retrouvera d'ailleurs, après ce neuvième volet, dans le dix-huitième volet Demain ne meurt jamais. Tout est une question d'allusion et de géométrie.


Enfin, le point fort de ce nouvel opus, c'est son complot. Excellent, il en vient à dépasser la simple opposition Bond / Scaramanga. En pleine période de crise énergétique rappelée d'ailleurs par M, les films d'espionnage partent en quête du Graal moderne: l'énergie stable et renouvelable. C'est chose faite ici avec le Sol X Agitator, une cellule technologique qui se nourrit des rayons pour soleil pour les convertir en énergie. La créativité au pouvoir, dirait Scaramanga; une affaire à rapporter des milliards, dirait Haï-Fat. Une histoire qui parle de façon visionnaire à notre époque depuis ses lointaines années 70 ! Car les méchants cherchent à s'emparer du Sol X pour eux et pour le revendre au plus offrant. Un complot écologique qui n'est pas sans rapport avec Quantum of solace mais qui a su utiliser plus sagement et plus en respect de l'univers bondien sa piste sur les ressources précieuses de la planète terre et leur impact sur l'économie et surtout la survie des individus.


Pan !


Un neuvième volet réussi donc mais qui souffre d'une mauvaise VF, d'un trop plein de comique, de vieillissements, d'une mauvaise hiérarchie d'exploitation des personnages et d'un Roger Moore encore trop dans l'ombre de son prédécesseur.
Néanmoins un complot encore très actuel et un méchant de légende !

Créée

le 30 août 2016

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Frenhofer

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